Une escale inoubliable (Partie 1)

Notre histoire nous conduit à Paris en début de soirée, plus précisément à l’aéroport Charles de Gaulle, avec April Kirigawa, une jeune femme de 23 ans d’origine japonaise. Celle-ci, qui revenait de son pays natal et voyageait en direction du Canada pour y passer des vacances d’été chez son amie, Maryyka, devait d’abord faire une petite escale de deux jours et demi dans la ville de la mode en attendant son prochain vol. Mademoiselle Kirigawa, qui avait prévu le coup, décida donc de passer les deux prochains jours et nuits à explorer la ville au lieu de les passer dans l’aéroport.

Après avoir passé plusieurs minutes à chercher sur son téléphone portable le meilleur hôtel à des prix abordables, April jeta finalement son dévolu sur l’hôtel Ibis Styles situé sur la rue de La Haye à moins de cinq kilomètres de l’aéroport. Ce fut donc du haut de son mètre soixante-cinq que la jeune femme leva sa main et arrêta un chauffeur de taxi. Ayant d’assez bonnes bases avec la langue du pays, elle n’eut aucune difficulté à se faire comprendre.
– Pouvez-vous me conduire à cette adresse ? demanda-t-elle en lui montrant l’écran de son téléphone.

– Sans problème.
L’homme qui avait aidé mademoiselle Kirigawa avec son bagage en le mettant dans le coffre démarra son véhicule et mit le cap vers l’hôtel Ibis.

Sur le trajet la conduisant à son lieu temporaire de résidence, le chauffeur profita de l’occasion pour lui demander si c’était la première fois qu’elle venait à Paris.
– Pas vraiment. Mais disons que c’est la première fois que j’y mets les pieds en dehors du cadre d’un voyage d’études. Je faisais partie d’un programme d’échange, répondit-elle.
– Oh, je vois. Cela explique votre maîtrise de la langue.
– Maîtrise est un trop grand mot, mais disons que je me débrouille.
– En tout cas, votre maîtrise de notre langue me semble excellente. Sinon vous comptez rester longtemps à Paris ?
April lui répondit qu’elle comptait rester dans la capitale française pour un maximum de deux jours. Elle ajouta qu’elle n’était qu’en escale dans le pays et que sa destination finale était le Canada.

– Je vois. Et que comptez-vous faire pendant ce temps ? questionna le chauffeur.

– Visiter un maximum d’endroits. Ça fait très longtemps que je ne suis pas venu à Paris. Je compte donc profiter de chaque seconde. En parlant de ça, avez-vous des lieux à me proposer ?

– La tour Eiffel, le Louvre, ou encore la tamise, mais ce sont des places que tous les visiteurs connaissent…hum.
L’homme se mit à réfléchir et, après quelques secondes, proposa à mademoiselle Kirigawa de faire un tour au Macumba.

– Le Macumba ? Qu’est-ce que c’est ? demanda April, curieuse.

– C’est la boîte de nuit incontournable de Paris. Beaucoup de jeunes s’y rendent tous les jours.

– Oh, intéressant ! Où ça se trouve exactement ?

– Sur la rue de Rivoli si je ne me trompe pas.

– OK ! Je prends note, dit-elle en inscrivant le nom de l’établissement dans son téléphone.

Après un peu plus d’une dizaine de minutes de trajet, le véhicule arriva finalement devant l’hôtel Ibis Styles. Le chauffeur, qui aida la jeune femme avec son bagage après que cette dernière ait payé pour sa course, lui souhaita de passer une excellente journée, mais surtout un excellent séjour parmi eux. April le remercia à son tour et les deux se séparèrent.
Venant de rentrer dans le bâtiment de plusieurs étages, mademoiselle Kirigawa fut accueillie par un jeune homme qui lui demanda poliment ce qu’il pouvait faire pour lui être utile.
– Bonjour, j’aimerais une chambre s’il vous plaît, s’exprima-t-elle.
– Un instant s’il vous plaît.
L’homme pianota quelques instants sur son clavier d’ordinateur afin de vérifier s’il leur restait encore des chambres libres.
– Nous disposons actuellement de plusieurs chambres libres. Quelle est la durée de votre séjour parmi nous ?
– Deux jours et deux nuits. J’ai un vol à prendre juste après, répondit-elle.
L’employé demanda ensuite à mademoiselle Kirigawa sa pièce d’identité afin de procéder à son enregistrement, ce que la jeune femme lui donna peu de temps après. Une fois ses informations insérées dans leur système, il ne restait plus qu’à April de payer pour son séjour. Elle sortit donc sa carte bancaire et régla la note. Une fois l’opération terminée, l’employé lui remit ses effets avant d’appeler à un garçon d’étage afin que celui-ci prenne son bagage et la conduise dans sa chambre.
Après quelques minutes, le duo arriva devant la chambre d’April. Le garçon d’étage utilisa alors la carte magnétique qu’on lui avait remise afin d’ouvrir la porte. À l’intérieur, il déposa sa valise dans un coin de la pièce avant de lui remettre la carte. Mademoiselle Kirigawa lui donna ensuite un pourboire, ce pour quoi il la remercia, et ce dernier sortit de la pièce en renfermant derrière lui.

Se retrouvant désormais toute seule dans la chambre, April sortit de sa valise certaine de ses affaires et commença à planifier tout ce qu’elle allait faire à partir du lendemain matin. Son séjour étant très court, elle voulait profiter au maximum de tout ce que la capitale française avait à lui offrir.

—–*—–

Le lendemain matin aux alentours de 8 heures, après avoir pris un petit-déjeuner copieux à son l’hôtel, April entama une petite randonnée jusqu’à la Seine. Même si son programme était chargé, elle prit la peine de redécouvrir la ville. Et pour cela, rien ne valait une petite balade à pieds afin de mieux explorer les choses.

Se trouvant aux bords de la Seine, la jeune femme se paya une place à bord d’un des navires touristiques et embarqua sur ce dernier. Quelques minutes plus tard, le bateau quitta la rive et entama son voyage sur le fleuve. Durant celui-ci, mademoiselle Kirigawa ne put s’empêcher de prendre énormément de photos avec son téléphone portable. Tout ce qui attirait son attention y passait, que ce soit les bâtiments, les autres bateaux, les autres personnes se trouvant à bord, ou encore la majestueuse tour Eiffel. En parlant de celle-ci, elle était le prochain lieu de visite de la jeune femme.

Après plus de deux heures et demie en bateau, April quitta finalement la Seine et fit route vers la grande et belle tour Eiffel. À une centaine de mètres de celle-ci, elle tomba sur un couple qui se baladait également sur les lieux et leur demanda si elle pouvait la prendre en photo. Ces derniers acceptèrent et la jeune femme leur confia son téléphone portable.
– Merci beaucoup, rétorqua-t-elle après quelques clichés.

– De rien. Ce fut un plaisir.

Il était désormais temps pour mademoiselle Kirigawa de monter au sommet du monument français. Elle imaginait déjà la magnifique vue de Paris qu’elle aurait de là-haut, mais également les belles photos qu’elle prendrait. April acheta donc un ticket et s’inséra dans la file d’attente.
Après plusieurs minutes à patienter, la jeune femme arriva enfin au sommet. Comme elle l’avait espéré, la vue était tout simplement incroyable. De là où elle se trouvait, April pouvait voir toute la vie. Sans perdre la moindre seconde, elle sortit son téléphone portable et commença à prendre de nombreux clichés. De plus, comme précédemment, elle demanda à un autre touriste de l’aider à immortaliser l’instant présent.

– Merci beaucoup, dit-elle après avoir récupéré son appareil.

Quelques instants plus tard, tandis qu’elle se trouvait toujours au sommet de la tour Eiffel, l’estomac de mademoiselle Kirigawa commença à crier famine. Et pour cause, midi avait sonné depuis plusieurs minutes. De plus, sa randonnée dans les rues de Paris lui avait également demandé beaucoup d’énergie. Elle devait donc se ressourcer si elle voulait poursuivre son exploration de la ville de la mode. La jeune femme se rendit donc dans un restaurant de la place où elle eut un copieux déjeuner.

Il était aux alentours de 14h30 lorsque mademoiselle Kirigawa décida de se rendre au second lieu touristique inscrit sur sa liste. Il s’agissait entre outres du Louvre. Pour y aller le plus vite possible, l’endroit étant à moins de 4 kilomètres de sa position, April arrêta un taxi dans lequel elle monta quelques secondes après. Malheureusement pour la jeune femme, le trajet qui était supposé durer une quinzaine de minutes maximum se transforma progressivement en un parcours de près d’une demi-heure.
– C’est tellement lent, dit-elle, exaspérée.
– On n’y peut rien, mademoiselle. C’est Paris, répondit le conducteur.
La jeune femme lâcha un profond soupir, témoignant ainsi de son impatience. Si elle avait su que les choses prendraient cette tournure, elle n’aurait pas arrêté ce taxi et se serait rendue au Louvre à pied.
– Dites, ça vous dérange si je mets un peu de musique ? demanda le chauffeur.
– Non, pas du tout. Allez-y, rétorqua-t-elle.

Le conducteur parcourut sa liste de morceaux de musique pendant quelques instants avant de finalement sélectionner un titre et de le diffuser dans tout l’habitacle. Peu de temps après, et ce à la grande surprise de l’homme, April lui dit que la chanson n’était pas mal. Elle profita également de l’occasion pour lui demander qui en était l’auteur.
– Il s’agit de Young love, Hot love de Jill Michaels. C’est étonnant de voir les jeunes d’aujourd’hui s’intéresser à titres aussi vieux, répondit-il.
– Eh bien ! Il semblerait alors que je ne sois pas comme les jeunes d’aujourd’hui, dit-elle en riant légèrement.
– Il semblerait en effet.

Néanmoins, étant curieuse vis-à-vis de ce qu’il entendait par « jeunes d’aujourd’hui », la jeune femme entama la conversation avec lui.

Au bout d’une quarantaine de minutes, mademoiselle Kirigawa arriva finalement devant le Musée du Louvre. Après avoir payé l’homme pour le transport et l’avoir remercié pour la conversation, la jeune femme descendit du véhicule et se dirigea vers l’intérieur.

—–*—–

Après plusieurs heures à visiter le Louvre et ses alentours, à prendre des photos, et à discuter avec des gens qui voulaient bien parler avec elle, April rentra finalement à son hôtel. Il était alors presse 18 heures. Cependant, elle s’arrêta pendant une demi-heure au restaurant afin de se ressourcer. Lorsqu’elle eut terminé, la jeune femme monta immédiatement dans sa chambre.

Mademoiselle Kirigawa s’installa sur son lit et commença à poster toutes les photos qu’elle avait prises au courant de la journée sur ses différents réseaux sociaux. Bien évidemment, quelques instants après avoir fait cela, son téléphone portable à sonner, recevant alors un nombre incalculable de notifications. En voyant cela, April ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire. Elle déposa ensuite son appareil sur son lit avant de se mettre à retirer ses vêtements et de se retrouver en petite tenue.

April Kirigawa était une jeune femme aux formes généreuses, ce qui était très loin des clichés des femmes asiatiques qui n’en possédaient pas. Non, la demoiselle était bien bâtie avec des proportions légèrement au-dessus de la moyenne. Elle dégrafa finalement son soutien-gorge pour libérer sa poitrine qui avait été emprisonnée toute la journée.

– Comme ça fait du bien, pensa-t-elle à cet instant.

La jeune femme se dirigea ensuite vers la douche afin de s’y faire couler un bain. Pendant que la baignoire se remplissait, celle-ci retira le dernier bout de tissu qu’elle portait, dévoilant ainsi quelque chose de plutôt inhabituel. En effet, mademoiselle Kirigawa s’était épilée le maillot de sorte que ses poils pubiens aient la forme d’un coeur.

En attendant que l’eau de sa baignoire atteigne un niveau optimal, la jeune femme retourna récupérer son téléphone qu’elle avait laissé sur le lit. Lorsqu’elle arriva devant celui-ci, elle se rendit non seulement compte qu’elle recevait un appel, mais qu’il s’agissait d’un numéro familier, celui de son amie et la personne chez qui elle se rendait : Maryyka.
– Pourquoi tu ne dors pas ? Il se fait très tard chez toi, rétorqua-t-elle après avoir décroché.
– Tu sais très bien que je ne dors pas aussi tôt durant les vacances. Je viens de voir les photos que tu as postées sur les réseaux et je voulais savoir ce que tu foutais à Paris. Je pensais que tu venais ici au Canada.
– C’est bien le cas. Je suis juste en escale ici pendant deux jours en attendant mon prochain vol.
– Hum ! Bref, ce n’est pas le plus important dans cette histoire. Si je t’ai appelée, c’était aussi pour savoir si tu avais rencontre de beaux mecs français là-bas.
– J’en ai croisé quelques-uns dans la rue, mais aucun qui m’ait vraiment tapé dans l’oeil, répondit mademoiselle Kirigawa.
– Sérieusement ! dit sa correspondante, surprise et déçue.
– Sérieusement. Mais ça ne veut pas dire que je ne compte pas le faire. Aujourd’hui, j’ai rencontré un chauffeur de taxi qui m’a parlé du macumba. Selon lui, il s’agit de la boîte de nuit la plus prisée du moment. Je compte donc bien y faire un tour demain soir pour voir ce qu’elle vaut et s’il y a quelque chose d’intéressant à se mettre sous la dent.
– On dirait vraiment un bon endroit pour faire des rencontres. C’est dommage que je ne puisse pas venir.
– Dommage en effet. Heureusement, tu pourras compter sur moi pour te donner un maximum de détails.
– J’y compte bien.

Alors qu’elle retournait dans la salle de bain avec son téléphone à l’oreille, April constata que son bain était prêt.

– Il faut que j’aille prendre un bain. On reparle après si j’ai encore la force de le faire.

– OK ! Moi aussi je sens la fatigue qui pointe le bout de son nez. Je vais aller me coucher. Passe une bonne nuit, April, et n’oublie pas de tout me raconter à ton retour de boîte.

– Tu peux compter sur moi. Bonne nuit, Maryyka.

La conversation entre les deux jeunes femmes se termina, permettant ainsi à mademoiselle Kirigawa de rentrer dans la baignoire après avoir déposé son téléphone à côté sur un chevet. La température de l’eau était si agréable que la jeune femme se laissa emporter quelques minutes plus tard dans un monde qui n’appartenait qu’à elle, un monde dans lequel elle se trouvait aux côtés de deux charmants hommes équipés comme elle le désirait.

April, qui portait uniquement sa petite culotte dans ce fantasme, glissa sa main le long du ventre d’un des garçons, ne pouvant alors pas s’empêcher de s’extasier devant ses abdominaux bien taillés. Elle se mit alors à l’embrasser tout en continuant à faire descendre sa main vers son entrejambe. Pendant ce temps, l’autre jeune homme se mit à caresser son épaule tout en lui donnant de nombreux baisers dans le cou.

Au même moment dans sa baignoire, c’était une de ses mains à elle qui descendait vers son entrejambe tandis qu’elle caressait son sein avec l’autre. Sans vraiment s’en rendre compte, April avait commencé à se faire plaisir toute seule.

Tandis qu’elle insérait délicatement son doigt dans son vagin, le jeune homme qu’elle embrassait quelques instants auparavant s’agenouilla devant elle. Il lui donna ensuite quelques baisers sur le ventre avant de descendre progressivement et de retirer sa petite culotte. Il s’arrêta alors momentanément, quelque peu surpris par ce qu’il avait sous les yeux.
– N’aie pas peur. Il ne va pas te faire du mal, s’imaginait-elle dire alors qu’il fixait le coeur sur son pubis.

Écoutant ses dires, le jeune homme reprit avec ses baisers avant de saisir une des jambes d’April et de la déposer sur son épaule. Il lui fit ensuite un cunnilingus, ce qui ne la laissa point indifférente. Pendant ce temps, le deuxième homme et elle s’embrassaient passionnément tandis qu’il caressait délicatement ses seins et qu’elle inséra sa main dans son caleçon, attrapant ainsi son sexe qu’elle sentait durcir progressivement.

La jeune femme vivait un magnifique moment à la fois dans son imagination et dans sa salle de bain. Malheureusement, cela ne dura pas longtemps. En effet, à peu près une dizaine de minutes après avoir commencé à se faire plaisir, son téléphone portable se mit brusquement à sonner, ce qui la sortit immédiatement de son fantasme. Frustrée, elle se demanda qui pouvait être l’individu qui osait la déranger durant ce moment intime. Attrapant délicatement son appareil afin de ne pas mettre trop d’eau dessus, elle se rendit compte que l’appel provenait d’une personne à qui elle n’avait pas l’habitude de parler. À vrai dire, il s’agissait d’un individu qui la suivait sur un de ses réseaux sociaux. April rejeta donc l’appel, désactiva les fonctionnalités de connexion de l’appareil, et retourna auprès de ses deux princes charmants.

Une demi-heure plus tard, mademoiselle Kirigawa sortit de la salle de bain complètement fraîche. Ne portant rien sur le dos, elle vint s’installer sur son lit où elle parcourut de nouveau ses réseaux sociaux avant de sombrer progressivement dans les bras de Morphée.

A suivre !!!

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