Je n’avais jamais été un très bon élève en classe. Non, on pouvait même dire que j’étais très mauvais. Le plus drôle dans tout ça était que je n’étais pas stupide, non loin de là. J’étais nulle à l’école tout simplement parce que je m’ennuyais, parce que je ne trouvais rien d’intéressant dans ce que l’on nous enseignait ou plutôt de la façon dont on nous l’enseignait. Je passais donc mes journées de cours à rêvasser ou à faire le strict minimum, ce qui eut bien évidemment des conséquences sur mes notes et ma relation avec mes parents. Néanmoins, je m’en foutais royalement. C’était mon quotidien, du moins jusqu’à ce fameux jour où j’avais été convoqué par ma prof principale.
Je me retrouvais donc devant la porte de mon professeur sur laquelle je cognai trois fois de suite.
- Entrez ! entendis-je.
Je saisis donc la poignée de porte, entrai dans son bureau, puis refermai derrière moi. Je me retrouvai par la suite devant un de mes enseignants madame Isobelle, une très belle femme aux formes généreuses malgré sa trentaine d’années au compteur. D’ailleurs, cette dernière ne me laissait absolument pas indifférent. A vrai dire, le cours de français qu’elle donnait était le seul dans lequel je faisais l’effort de suivre.
- Bonjour madame. Vous m’avez convoqué, lui dis-je au moment où je la vis.
- Oui, prends place, me répondit-elle.
Je tirai donc la chaise se trouvant devant moi puis je m’assis. Ma professeure principale tapa alors quelque chose sur son clavier d’ordinateur, regarda l’écran quelques secondes, puis se retourna vers moi. Je me demandai alors la raison de ma présence dans son bureau.
- Si je t’ai convoqué ce matin, c’est pour te parler de quelque chose de sérieux, rétorqua-t-elle.
La femme tourna par la suite son écran d’ordinateur vers moi et je pus voir apparaitre mon dossier scolaire avec toutes les notes et les différentes appréciations que j’avais obtenues durant l’année en cours.
- Que remarques-tu ? me demanda-t-elle ensuite.
- Rien de particulier hormis les résultats d’un élève lambda, répondis-je.
- Une élève lambda dis-tu ? Ecoute, j’ai récemment reçu un appel de tes parents me demandant pourquoi tes résultats scolaires étaient aussi décevant et si tes profs donnaient des cours particuliers. Ils en sont même arrivés à penser que tu te fais martyriser à l’école. Je leur ai dit que j’avais vérifié puis j’ai jeté un œil à ton dossier scolaire et c’est là que j’ai remarqué cette anomalie. Tu t’arranges à avoir tout juste la moyenne et de façon très habile en plus. Une bonne note par-ci, une mauvaise par-là. Donc, ce que tu appelles les résultats d’un élève lambda, je dirai plutôt qu’il s’agirait de ceux d’une personne très intelligente faisant le strict minimum. Ai-je tort ? dit-elle.
Face à ses déclarations, je restai complètement muet. Que pouvais-je dire à cette femme qui avait passé au peigne fin tout mon dossier scolaire ? Devant mon silence, madame Isobelle se leva de son fauteuil puis vint s’assoir à côté de moi sur son bureau.
- Voilà ce que nous allons faire. Toi et moi allons passer un marché, me dit-elle à nouveau.
- Quel genre de marché ? rétorquai-je par la suite.
- Un marché qui devrait beaucoup t’intéresser. Si tu parviens à remonter tes notes et à obtenir tes examens de fin d’année avec mention alors toi et moi passerons un agréable moment tous les deux, déclara-t-elle.
- Un moment agréable ? Vous entendez quoi par un moment agréable ? lui demandai-je, confus.
- Pas de ca entre nous. Penses-tu vraiment que je n’ai pas remarqué la manière dont tu me reluques pendant les cours ? rétorqua-t-elle.
A ce moment, je me sentis à la fois bête et très gêné. Jamais je n’aurais pensé qu’elle me remarquerait durant les cours qu’elle nous donnait, d’autant plus que je n’étais pas exactement assis au premier rang. De plus, bien que j’avais très envie d’accepter son marché, tout au fond de moi, je me disais que c’était sûrement un piège, un moyen de me faire travail pour une chose que je n’obtiendrais sans doute jamais.
- Alors, marché conclu ? dit-elle en me tendant la main.
Ses mots résonnaient en moi tel un échos dans un tunnel complètement vide. Je finis cependant par céder et acceptai son marché, espérant tout au fond de moi qu’elle tiendrait sa promesse si j’obtenais mon examen de fin d’année avec mention. Ce fut donc une certaine réticence que je serrai sa main.
- J’espère que vous ne reviendrez pas sur votre promesse plus tard, dis-je.
- Tu n’as pas à t’inquiéter pour ça. Je n’ai qu’une parole, répondit-elle.
Le marché entre madame Isobelle et moi étant conclu, je me levai de mon siège et pris la direction de la sortie. Toutefois, avant que je n’attrape de nouveau la poignée de porte, la femme m’interpela.
- Une dernière chose. Cet accord que nous venons de conclure doit absolument rester entre toi et moi. Tu sais ce qui se passerait pour nous deux s’il venait à être divulgué à quiconque, déclara madame Isobelle.
- Bien entendu madame. Je ne le dirai à personne, déclarai-je.
Je me retournai, ouvris la porte, et quittai finalement son bureau. J’étais toujours sur le choc et avais du mal à croire que je venais tout juste de passer un tel accord avec l’une des femmes qui me faisait le plus d’effet. Ce fut donc avec de nombreuses idées farfelues en tête que je pris la direction de la maison.
—–*—–
Sur le trajet pour chez moi, je ne cessai de penser à l’accord que je venais de conclure. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé que ce genre de choses allait m’arriver. J’évitai cependant de trop fantasmer sur le sujet de peur de me choper une érection en pleine route. Quinze minutes après mon départ du lycée, j’arrivai finalement chez moi. Ni mon père, ni ma mère n’étant encore rentré, la maison était vide. Je déposai donc mon sac dans ma chambre puis allai jeter un coup d’œil dans la cuisine pour voir s’il y avait quelque chose à manger. Je regardai dans le frigidaire et trouvai les restes du repas de la veille que je réchauffai immédiatement. Une fois cela fait, je retournai dans ma chambre avec ma nourriture faire une activité que je n’avais pas pratiqué depuis des lustres à savoir réviser.
Assis sur mon bureau, mon assiette vide à côté de moi, je regardai mon cahier de cours avec difficulté. Toutes les deux minutes, j’avais soit envie de faire autre chose, soit j’étais distrait par mon téléphone portable. Il fallait dire que réviser était une activité particulièrement ennuyeuse pour moi. Ce fut donc au fond de moi que j’allai chercher la motivation de mettre de côté qui ce qui pouvait me distraire pour me concentrer. Cela ne fonctionna cependant pas. Je m’écroulai de sommeil quelques minutes plus tard, plongeant alors dans le monde des rêves.
Dans cet univers aux lois farfelues, je me retrouvai sans surprise en face de madame Isobelle. Celle-ci était cependant dépourvue de tout vêtement, ce qui activa toutes les pulsions possibles de tout mon être. La femme de mes rêves s’approcha alors de moi, prit ma tête, et la plaça entre ses énormes seins. Ils étaient si doux que j’avais à ce moment l’impression d’être au paradis. Je mis donc mes mains autour de sa taille avec pour objectif de descendre un peu plus bas plus tard. Elle prit de nouveau ma tête, me regarda droit dans les yeux avant d’approcher ses douces lèvres à coté de mon oreille.
- Tu ne profiteras jamais de ce magnifique corps si tu ne travailles pas mieux, murmura-t-elle par la suite.
Ce fut à ce moment précis que je fus comme éjecté de mon propre rêve et me redressai brusquement sur mon siège. J’étais légèrement perturbé par ce que je venais de voir, mais en même temps, je savais qu’elle avait raison. Je devais donc sérieusement me mettre au travail si je voulais passer un bon moment avec elle. Pour cela, il me fallait trouver un moment de bosser tout en m’amusant et je savais exactement comment faire. Je m’efforçai donc à reprendre mon boulot où je m’étais arrêté.
Quelques heures plus tard, j’entendis les ronronnements d’un moteur, celui de la voiture de ma mère, suivis des coups habituels de klaxon. Je me levai donc de ma chaise et allai lui ouvrir le portail. Dès que son véhicule fut à l’intérieur de notre domicile, je vérifiai si elle n’avait rien à transporter puis retournai dans ma chambre. Lorsque maman rentra dans la maison, elle fut grandement surprise de ne pas me voir affalé dans le canapé et jouer à ma console. Sa surprise fut encore plus grande quand elle vint dans ma chambre et vit que j’étais occupé à bosser mes leçons.
- Junior, ça va ? me demanda-t-elle subitement.
- Oui, oui, je vais bien, répondis-je.
- Tu en es sûr ? insista-t-elle en posant cette fois-ci sa main sur mon front.
- Maman ! Je te dis que je vais bien, rétorquai-je de nouveau en retirant sa main.
Bien que je comprenais sa réaction, cela m’ennuyait un peu qu’elle agisse de la sorte. Je la rassurai donc à nouveau, lui expliquant que je ne faisais que réviser pour un contrôle que je devais avoir le lendemain. Il fallut un certain temps avant que ma mère ne sorte de ma chambre et me laisse finalement travailler. Toutefois, je savais tout au fond de moi que cette histoire n’était pas encore terminée, mon père n’étant toujours pas rentrer de son boulot.
Je me remis donc au travail et mémorisai tout ce que j’avais à retenir. Par la suite, je me mis à faire quelques exercices afin de m’assurer que tout était bien rentrer. Cela me prit tellement de temps que lorsque je me levai finalement de mon siège, la nuit était déjà tombée. Au même moment, les ronronnements d’un second moteur retentirent à l’extérieur. Mon père venait tout juste de rentrer. Comme avec ma mère, je partis ouvrir le portail.
- Alors fiston, comment était la journée ? me demanda mon père après être descendu de la voiture.
- La routine comme d’habitude, lui dis-je.
Nous primes ensuite la direction du salon où maman mettait la nourriture à table. Mon père déposa son sac sur un des canapés, embrassa ensuite son épouse, puis alla dans sa chambre pour se changer. Je n’avais pas vraiment faim donc je m’excusai auprès de maman et retournai dans ma chambre.
- Tu retournes travailler ? me questionna-t-elle avant que je franchisse la porte du couloir.
- Non, j’suis fatigué. Je vais juste prendre un bain et m’endormir, répondis-je.
- Ok. Bonne nuit alors, me souhaita ma mère.
- Merci beaucoup, dis-je.
Arrivé dans ma chambre, je fis exactement comme prévu et pris une bonne douche. Après ça, j’attrapai mon téléphone portable, me couchai sur mon lit, et regardai les dernières actualités des réseaux sociaux. J’en profitai également pour envoyer quelques messages à mes potes pour leur dire qu’on travaillerait sûrement le lendemain. Bien évidemment, certains d’entre eux pensèrent que je leur faisais une blague. Je spécifiai que ce n’était pas le cas et que j’étais très sérieux vis-à-vis de ça. Ils ne me crurent toujours pas, ce qui allait me pousser à leur prouver le contraire le lendemain.
Je finis de discuter avec eux et mis mon téléphone en charge. Je fermai ensuite les yeux et me laissai progressivement emporter dans le monde des rêves où j’espérai revoir madame Isobelle.
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Comme tous les matins, le réveil fut très difficile pour moi. J’étais le genre d’élève à avoir plusieurs réveils programmés sur son téléphone. Chacun d’eux avait cinq minutes d’écart avec les autres. Ce fut donc après la quatrième sonnerie que je me levai finalement de mon lit et prit la direction de la salle de bain. Une bonne douche froide et une vingtaine de minutes plus tard et je revenais dans ma chambre frigorifié comme jamais. J’attrapai mes vêtements que j’enfilai précipitamment puis rangeai mon sac à dos avant de prendre la direction de l’école.
Sur le chemin, j’attrapai l’argent qui avait été laissé sur une des commodes du salon pour moi, souhaitai une bonne journée à mon père et à ma mère qui prenaient à ce moment leur petit-déjeuner, puis sortis du domicile familial. Une quinzaine de minutes plus tard, me revoilà dans mon établissement. En me rendant dans ma salle de classe, je tombai comme par hasard sur madame Isobelle qui était ce jour-là vêtue d’un pantalon jean bleue qui épousait parfaitement ses formes et une chemise blanche. Au moment où nous nous croisâmes, celle-ci me fit un clin d’œil qui provoqua quelques palpitations chez moi, me rappelant à nouveau le marché qu’on avait conclu la veille. Je m’arrêtai un instant et la regardai s’éloigner progressivement de moi, ses fesses bougeant magnifiquement au loin.
J’arrivai finalement en classe et fut comme d’habitude accueilli par du bruit. Chacun parlait de ce qu’il avait fait ou vu la veille. Ce jour était plutôt animé à cause de la récente victoire d’un club de foot face à leur rival de toujours. Personnellement, ce genre de choses ne m’intéressait pas et j’allai donc m’assoir à ma place.
- Donc tu as décidé de te mettre au travail ? Qui l’aurait cru, entendis-je soudainement alors que je venais de fermer mes yeux.
Reconnaissant la voix d’Henry mon pote, je me redressai donc et lui fit face.
- Yeah ! C’est bien le cas. D’ailleurs, je parie que je serai même meilleur que toi, répondis-je sur un petit ton moqueur.
Le moyen que j’avais trouvé pour travailler en m’amusant était de faire participer mes amis. Je savais que si on se lançait des défis quotidiens, non seulement on allait rigoler comme à notre habitude, mais on allait le faire en apprenant et mémorisant nos leçons.
- Aux dernières nouvelles, je pensais que tu ne voulais faire que le strict minimum et ne pas te tracasser avec tout ce que l’on apprend ni même de l’avis de tes parents. Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? rétorqua-t-il.
- Disons que j’ai eu une sorte d’illumination après être rentré chez moi. Mes parents se font vieux et donc faire des conneries comme je le fais actuellement ne serait pas bien pour leur santé, me justifiai-je.
- Je vois. En tout cas, c’est cool de penser à eux. Tu deviens un peu responsable, me dit-il.
Je souris légèrement, pensant à la véritable raison de mon brusque changement de mentalité. Au même moment, la sonnerie retentit, poussant tout le monde à se taire et à regagner sa place. Le premier cours de la matinée marquant le début de mon combat vers le plaisir le chair venait de commencer.
A suivre !!!