La promotion 05

Dans une toute petite pièce du bâtiment, Natacha Barnes se tenait debout en face d’une photocopieuse imprimant de nombreuses copies d’importants documents. Alors que cette dernière venait de faire sortir sa dernière feuille de papier, la jeune femme ne se courba pas pour les ramasser. Elle resta plantée devant l’appareil, son regard vide fixé sur celui-ci. Bien que son corps se trouvait dans cette petite salle, son esprit était ailleurs. À ce moment, la demoiselle était plongée dans un océan de pensées, les principales concernant ce que son patron lui avait dit quelques minutes auparavant.

Quelques minutes plus tard, un de ses collègues rentra dans la pièce et la trouva complètement immobile devant l’imprimante. Il l’appela une première fois, mais cette dernière ne lui répondit pas. L’homme prononça son prénom une seconde fois et n’obtint toujours aucune réponse de la part de la jeune femme. Il s’approcha alors d’elle et posa sa main sur son épaule. À cet instant, la demoiselle sursauta de peur.

  • Je suis désolé. Je ne voulais pas t’effrayer, mais je t’ai appelée plusieurs fois et tu ne répondais pas, dit l’homme, légèrement surpris par la réaction de la jeune femme.
  • Tu n’as pas à t’excuser, ce n’est pas de ta faute. C’est plutôt à moi de m’excuser pour ne pas avoir répondu à ton appel. J’avais un peu la tête ailleurs, dit Natacha après que son rythme cardiaque se soit calmé.
  • Je vois. Sinon, tu as fini avec l’imprimante ? demanda-t-il par la suite.

Après avoir entendu sa question, Natacha se souvint qu’elle avait des documents à photocopier. Celle-ci se retourna alors avec l’appareil uniquement pour se rendre compte qu’elle avait déjà accompli sa tâche. La jeune femme ramassa alors ses feuilles et dit à son collègue qu’il pouvait utiliser l’imprimante. L’homme regarda Natacha quitter la pièce, se disant par la même occasion qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez elle.

L’incident qui se produisit devant la photocopieuse ne fut pas le seul de la journée. Durant sa pause de midi, alors qu’elle était en pleine discussion avec une collègue de travail avec qui elle s’entendait plutôt bien, Natacha eut une nouvelle absence.

  • Natacha ! Natacha, tu m’écoutes ? rétorqua la demoiselle.
  • Hein ! Pardon, tu disais ? répondit la jeune femme aux cheveux gris-argenté.
  • Comment tu peux m’ignorer alors que tu te parles de quelque chose d’important, dit-elle tout en étant légèrement fâchée.
  • Je suis vraiment désolée Jennifer. J’ai quelques difficultés à rester concentrée en ce moment, se justifia-t-elle.
  • Et c’est dû à quoi ? demanda sa collègue par la suite.

Ne pouvant lui dire la véritable raison de ses préoccupations de peur de terribles représailles, Natacha lui dit qu’elle avait quelques problèmes de couple.

  • Qu’est-ce que Michael a fait ? questionna-t-elle.
  • Rien de bien grave. Alors, tu me racontais encore quoi ? répondit la demoiselle.
  • Je te demandais si tu étais au courant de la rumeur qui circulait en ce moment, rétorqua Jennifer.
  • Non. De quelle rumeur s’agit-il ? demanda Natacha, intriguée et légèrement nerveuse.
  • À ce qu’il parait, Daniel des ressources humaines aurait une aventure avec Ivy de la comptabilité, murmura la jeune femme.

Mademoiselle Barnes fut soulagée de savoir que les ragots qui circulaient sur son lieu de travail n’avaient rien à voir avec elle. Elle ne savait même pas comment elle pourrait gérer une telle situation si elle venait à se présenter.

  • Daniel ! Daniel ! Attends, tu ne parles tout de même pas de Daniel Ramea, n’est-ce pas ? s’étonna la jeune femme.
  • Tu en connais un autre qui travaille à la comptabilité ? dit Jennifer.
  • Mais je croyais qu’il était marié, s’exclama Natacha.
  • C’est bien le cas, déclara la demoiselle.
  • Aïe ! Je me demande comment sa femme va réagir quand elle va apprendre ça, rétorqua la jeune femme aux cheveux gris-argenté.
  • Qui sait ? Tout ce que je peux te dire est que ça ne se terminera pas bien, déclara Jennifer.

En pensant à ce que venait de lui dire sa collègue, Natacha ne put s’empêcher de faire un parallèle avec elle-même. La situation dans laquelle elle se trouvait présentement était la même que celle de Daniel, à la différence que la sienne n’était connue que de son patron et d’elle-même. Quoi qu’il en soit, cela était fort déplaisant. Depuis son cauchemar de la veille, elle s’imaginait parfois être découverte par son fiancé et appréhendait à quel point cela pourrait détruire sa vie si cela devait arriver.

L’heure du déjeuner arrivait bientôt à son terme. Natacha et Jennifer se levèrent donc de leur siège, prirent leurs affaires, et retournèrent à leur poste.

Des heures s’écoulèrent et les locaux de monsieur Invictus se vidèrent progressivement. Mademoiselle Barnes se trouvait derrière son bureau, écrivant les derniers rapports de la journée.

  • Fini ! s’exclama soudainement Tess.

Comme Natacha, cette dernière rédigeait des documents. La demoiselle sauvegarda le tout, puis les envoya à monsieur Invictus. Dès qu’elle termina, elle éteignit son ordinateur et commença à ranger ses affaires.

  • Tu as de la chance. Il m’en reste encore un à rédiger avant de terminer, déclara Natacha.
  • Tu ferais mieux de te dépêcher. Le soleil est déjà en train de se coucher, lui dit Tess.

Barnes trouva ce que venait de lui dire sa collègue impertinent et n’avait vraiment pas besoin d’entendre ce genre de choses. Elle lui sourit donc et se remit à travailler. Pendant ce temps, Tess, qui avait fini de ranger ses affaires, alla cogner à la porte du bureau de monsieur Invictus. Un ‘entrez’ autoritaire retentit alors et la jeune femme pénétra dans la pièce. Natacha ne sut pas ce qui se passait à l’intérieur ni même ce qu’ils se racontaient, mais sa collègue ressortit de là deux minutes plus tard avec le sourire aux lèvres.

  • Bon, j’y vais ! Passe une bonne soirée, dit Tess.
  • Merci beaucoup. Toi de même, répondit mademoiselle Barnes.

La jeune femme attrapa ses affaires et partit en direction des cages d’ascenseur. Pendant ce temps, Natacha continua de travail. Une dizaine de minutes plus tard, tandis qu’elle écrivait toujours son rapport, monsieur Invictus l’appela brusquement. Son cœur se mit alors à battre beaucoup plus vite.

  • Oui, monsieur ! répondit-elle timidement.
  • Dans mon bureau, maintenant, ordonna l’homme d’affaires.

La jeune femme connaissait parfaitement la raison pour laquelle il l’appelait aussi brusquement. Ce fut donc avec beaucoup d’hésitation qu’elle se leva donc de son siège et entra dans le bureau de son patron quelques secondes plus tard. Dans la pièce, Natacha avait du mal à le regarder droit dans les yeux et préférait détourner le regard.

  • Monsieur, j’étais en train de travailler sur un rapport que…
  • Vous finirez ça plus tard. Pour l’instant, nous avons d’autres affaires à régler, interrompit brusquement Herman Invictus.
  • Oui, monsieur, répondit timidement Natacha.

L’homme d’affaires, confortablement assis derrière son bureau, ordonna à la jeune femme de ferma la porte à clé puis l’observa minutieusement alors qu’elle se tenait debout devant lui. Il se dit par la suite qu’il avait quelque chose de gênant chez elle et que ce serait mieux de s’en débarrasser.

  • Mademoiselle Barnes ! s’exclama-t-il sur un ton autoritaire.
  • Oui, monsieur, répondit de nouveau la demoiselle avec une voix fébrile.
  • Déshabillez-vous ! ordonna soudainement l’homme d’affaires.
  • Excusez-moi ! rétorqua la jeune femme, abasourdie.
  • Vous m’avez parfaitement entendu. Déshabillez-vous ! dit de nouveau monsieur Invictus.

Natacha voulut refuser, mais face à la toute-puissance que représentait Herman Invictus, la jeune femme finit par céder aussi vite qu’une brindille sur laquelle on marche. Mademoiselle Barnes commença par déboutonner sa chemise avant de la retirer d’en dessous sa jupe et de l’enlever. Des larmes se mirent à couler le long du visage de la jeune femme tandis qu’elle s’attaquait désormais à sa jupe. Pendant ce temps, l’homme d’affaires observait avec la plus grande des attentions, un sourire narquois aux lèvres.

En moins de deux minutes, la jeune femme se retrouva en petite tenue devant son patron. Les yeux de ce dernier parcoururent alors de long en large le corps de Natacha.

  • Retirez vos sous-vêtements, dit-il par la suite.

Hésitante, la jeune femme dégrafa son soutien-gorge avant de le laisser tomber sur le sol. Elle attrapa ensuite sa petite culotte et la baissa.

  • Un instant. Retournez-vous et faites-le tout doucement, rétorqua de nouveau monsieur Invictus.

Natacha n’eut d’autre choix que d’obéir à son ordre. Tandis qu’elle pleurait de plus en plus, se sentant humiliée au plus haut point, la jeune femme se retourna et commença à baisser sa petite culotte. Plus mademoiselle Barnes se penchait en avant, plus l’homme d’affaires sentait ses pulsions augmenter. Finalement, alors qu’elle était au plus bas et que ses parties intimes étaient bien mises en évidence, l’homme se leva de son fauteuil et s’avança vers elle.

Lorsque mademoiselle se redressa, elle sut que son patron se trouvait derrière elle. Elle pouvait sentir sa respiration au niveau de son cou. Ce dernier semblait à ce moment humer son parfum.

  • Retournez-vous ! lui ordonna-t-il de nouveau.

Natacha s’exécuta et tourna sur elle-même, ses bras cachant une partie de sa ferme poitrine. Désormais en face de monsieur Invictus, la jeune femme détourna le regard.

  • Regardez-moi ! lui dit Herman tout en tournant la tête de la demoiselle vers lui.

L’homme passa sa main sur le visage de Natacha et essuya une de ses larmes. Il contempla ensuite son magnifique corps qu’il désirait par-dessus tout. Herman Invictus posa de nouveau sa main sur la jeune femme, plus précisément sur son épaule. Il descendit ensuite doucement vers sa poitrine. Barnes résista un moment, mais ce dernier la saisit par le bras avant d’appuyer délicatement son sein. À cet instant précis, l’homme semblait se délecter de la détresse, de l’impuissance, mais surtout du sentiment de culpabilité qu’éprouvait Natacha.

Herman Invictus continua son inspection minutieuse du corps de Natacha Barnes. Sa main descendit au niveau son ventre, puis glissa doucement vers l’entrejambe de la jeune femme qui avait fermé ses yeux depuis fort longtemps. Alors que cela faisait quelques minutes qu’il avait commencé à jouer avec ses parties intimes, l’homme attrapa soudainement la demoiselle par le bras et la traina jusqu’à son bureau. Là, il la fit se pencher en avant puis retira son pantalon.

Natacha savait ce qui était sur le point de se produire, elle avait conscience de l’horreur qui l’attendait dans quelques secondes. Malheureusement, elle ne pouvait rien y faire. Même si elle racontait cela à quelqu’un, personne ne la croirait du fait de l’excellente réputation et des relations dont disposait monsieur Invictus. La seule option qui lui restait était de se laisser faire, de subir sans discuter toutes les horreurs qui lui passeraient par la tête.

Son pantalon baissé, Herman attrapa son sexe qu’il introduisit dans la jeune femme quelques instants plus tard. Il l’attrapa par la suite au niveau des hanches puis commença à faire des mouvements de va-et-vient. Malgré ses yeux fermés, Natacha se mit à pleurer telle une fontaine tout en ayant les poings serrés. La demoiselle ne faisait qu’excuser auprès de Mike. Elle s’excusait d’être faible, elle s’excusait de le tromper, mais elle s’excusait surtout d’avoir fait cette stupide demande de promotion. Si seulement elle ne l’avait pas faite, elle profiterait tranquillement de sa vie aux côtés de l’homme qu’elle aime.

Une vingtaine de minutes s’était écoulée et la jeune femme se faisait toujours baiser par son patron. À ce moment, Natacha éprouvait des sentiments contradictoires. Il y avait ce qu’elle ressentait sur le plan physique, mais également ce qu’elle endurait sur le plan psychologique. C’était donc un chaotique mélange de plaisir coupable, de remords, de tristesse, de culpabilité, d’envie… Néanmoins, peu importe ce qu’elle traversait émotionnellement, Barnes voulait en finir au plus vite. Son souhait aboutit une autre quinzaine de minutes plus tard.

Tandis que ses mouvements de va-et-vient devenaient de plus en plus rapides, Herman Invictus se retira brusquement de la jeune femme. Il l’attrapa de nouveau par le bras et l’obligea à se mettre à genou devant lui. L’homme se masturba par la suite pendant quelques secondes avant de tout décharger sur le visage et la poitrine de Natacha. Juste après cela, il introduisit de force son pénis dans sa bouche et la poussa à nettoyer le reste. Dès qu’il estima que son sexe était suffisamment propre, l’homme d’affaires le retira, remonta son pantalon, et alla prendre place dans son fauteuil tandis que mademoiselle Barnes resta dans la même position.

  • Wôw ! C’était fantastique ! s’exclama-t-il.

Natacha était complètement humiliée. Jamais elle n’aurait imaginé qu’une telle chose lui arriverait un jour. Toutes ces années d’études, toutes ces heures passées dans la bibliothèque, et toutes ces nuits blanches, tout ça pour en arriver là, à genou et recouverte de la semence de son patron. La jeune femme ne savait plus si elle devait pleurer ou rire de son sort.

  • J’aurais bien voulu réitérer cela avec vous demain soir, mais j’ai un important rendez-vous avec les membres du conseil d’administration. Nous nous reverrons donc mercredi. Sur ce, vous pouvez disposer. Passez une excellente soirée, mademoiselle Barnes, rétorqua Herman avec un sourire narquois sur les lèvres.

Ne considérant même pas l’état dans lequel Natacha se trouvait, monsieur Invictus lui ordonna de s’en aller. Pendant qu’il nettoyait les larmes présentes sur son bureau avec un mouchoir jetable, la jeune femme se leva et attrapa ses vêtements. Ce fut donc avec le regard vide et une folle envie de mettre un terme à ses jours que Natacha Barnes sortit du bureau de Herman Invictus.

A suivre !!!

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