La promotion 34

Près d’une heure après le départ de Michael, Natacha reprit lentement connaissance. Elle souffrait alors à ce moment de terribles maux de tête. Se rendant également compte que le lit sur lequel elle se tenait était complètement mouillé. Mademoiselle Barnes se souvint qu’après avoir fini de pleurer sous la douche, elle était directement venue se coucher sur le lit sans prendre le soin de s’essuyer ni de retirer ses vêtements humides. Il fut donc tout à fait normal que la jeune femme panique en voyant l’état dans lequel se trouvait sa couche. Elle se demandait notamment comment elle allait expliquer ça à Michael. Quel autre mensonge allait-elle bien pouvoir trouver cette fois-ci ?

Mademoiselle Barnes essaya de réfléchir sur une excuse, mais ne trouva rien sur le moment. Sa tête lui faisait beaucoup trop mal, il fallait que cela cesse. Natacha descendit alors de son lit et partit dans la salle de bain. Elle ouvrit ensuite l’armoire à pharmacie et en sortit une boite d’aspirine. La jeune femme se dirigea par la suite dans la cuisine afin de se servir un verre d’eau. Tandis qu’elle buvait son médicament, elle jeta un coup d’œil à l’horloge du soleil et se rendit compte que 17h venait tout juste de passer. Elle se demanda alors où son fiancé pouvait se trouver.

Natacha était à la fois inquiète et soulagée que son fiancé ne soit pas encore rentré. Inquiète parce que ce n’était pas dans ses habitudes de rentrer après 17h. Généralement, comme il finissait beaucoup plus tôt, il était chez eux aux alentours de 16h30. En plus, s’il décidait de trainer un peu plus longtemps dehors, il lui envoyait toujours un message texte pour la prévenir. D’ailleurs, en pensant à cela, la jeune femme déposa son verre dans l’évier et retourna dans la chambre à coucher. Elle ramassa ensuite son sac à main qui était parterre et en sortit son téléphone portable. En vérifiant ce dernier, elle se rendit compte qu’elle n’avait effectivement reçu aucun SMS de sa part, ce qui accentua son sentiment d’inquiétude.

Mademoiselle Barnes composa le numéro de Michael, mais au moment de lancer l’appel, celle-ci se rétracta en voyant son lit. Elle devait d’abord régler ce problème avant d’essayer de le contacter. La jeune femme déposa donc son téléphone portable et son sac à main sur une des commodes et s’attaqua à son lit. Elle commença par retirer les draps mouillés qu’elle mit par la suite dans leur corbeille à linges sales. Elle retourna ensuite le matelas et se rendit compte à ce moment que celui-ci était plutôt lourd. Une fois la tâche accomplie, il ne lui restait plus qu’à s’occuper des oreillers et du petit désordre qu’elle avait causé en rentrant.

La jeune femme attrapa les deux objets qu’elle alla immédiatement placer dans leur séchoir. Elle revint ensuite ramasser toutes ses affaires qui trainaient sur le sol et mit de nouveaux draps sur son lit. La dernière chose qui lui restait alors à faire était de changer les vêtements qu’elle portait pour adopter quelque chose de plus convivial.

Maintenant que mademoiselle Barnes était correctement vêtue et avait à peu près tout ordonné, il était temps pour elle d’essayer de prendre contact avec son fiancé. Elle attrapa donc son téléphone portable et composa son numéro. La tonalité résonna deux fois avant que le jeune homme décroche.

  • Allo, bébé ! 17h est passée depuis longtemps et tu n’es toujours pas à la maison. Tu es où ? Est-ce que tout va bien ? demanda la jeune femme.
  • Désolé, Natacha. J’ai eu un petit empêchement au studio. Jessica a eu besoin de mon aide pour un truc et comme j’ai été pas mal occupé avec ça, j’ai complètement oublié de te prévenir, répondit Orzak.

Michael ne pouvait absolument pas lui dire qu’il se trouvait présentement en face de son lieu de travail et attendait que son patron sorte pour aller lui parler. Elle serait sans aucun doute contre cette idée.

  • Je vois. Préviens-moi dès que vous finissez. Pendant ce temps, je vais aller faire le diner, rétorqua Natacha, rassurée.
  • OK ! À tout à l’heure alors. Bisou.
  • Bisou.

Avec ces marques d’affection, la conversation du couple s’arrêta. Comme elle lui avait dit, mademoiselle Barnes prit la direction de la cuisine afin de confectionner ce qu’ils allaient tous les deux manger ce soir.

—–*—–

17h venait enfin de sonner. Tandis que Herman Invictus, debout devant la fenêtre de son bureau, observait ses employés quitter le bâtiment pour rentrer chez eux, une seule et unique pensée lui traversait la tête à ce moment : passer du bon temps avec mademoiselle Harlock. Cependant, tout au fond de lui, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine frustration vis-à-vis de la décision qu’il avait pris quelques heures plus tôt. Si seulement il n’avait pas donné le reste de la journée à son autre secrétaire, cela aurait été avec Natacha qu’il aurait passé les prochaines minutes. Il ne lui restait plus qu’à attendre la soirée du vendredi.

Quelqu’un frappa soudainement à la porte du bureau de monsieur Invictus. Un sourire narquois s’afficha alors sur ses lèvres tandis qu’il avait une idée de l’identité de la personne. Il demanda ensuite à mademoiselle Harlock de rentrer et de verrouiller la porte derrière elle. La jeune femme s’exécuta et s’approcha du bureau de son patron.

  • Monsieur Invictus, dit la secrétaire.

Bien qu’elle semblât calme en apparence, Tess était en réalité à la fois nerveuse et excitée vis-à-vis de ce qui était sur le point de se produire. Il fallait dire qu’elle avait rêvé de ce moment de très nombreuses fois et aujourd’hui, son rêve devenait enfin réalité.

Tandis qu’elle se tenait debout devant l’homme d’affaires, le sourire narquois de ce dernier s’accentua. Il se disait alors que l’argent et le pouvoir étaient les belles choses du monde. Avec elles, il pouvait obtenir tout ce qu’il voulait. Femmes, maisons, voitures, toutes ces choses gravitaient facilement dans la paume de sa main.

  • Je suppose que vous savez pourquoi j’ai fait appel à vous, n’est-ce pas ? demanda Herman.
  • Bien évidemment, monsieur, répondit-elle.

Sans éprouver la moindre hésitation, la jeune femme commença à déboutonner sa chemise. Elle la déposa ensuite sur la chaise qui se trouvait à côté d’elle puis s’attaqua à sa jupe. Tandis qu’il observait sa secrétaire se dévêtir devant ses yeux, Herman Invictus ne pouvait pas s’empêcher de la comparer avec mademoiselle Barnes. Même s’il était vrai qu’elle possédait des atouts non négligeables, ces derniers faisaient pâle figure devant ceux de Natacha. Cela lui fit une fois de plus regretter d’avoir donné le reste de la journée à Natacha. Toutefois, il était sur le point de passer du bon temps avec sa secrétaire. De ce fait, l’homme d’affaires se concentra sur ce qui se trouvait devant ses yeux.

De son côté, Tess avait remarqué la manière dont Herman la reluquait, ce qui lui plaisait énormément. De ce fait et sachant qu’elle avait toute son attention, la jeune femme retirait ses vêtements avec une certaine lenteur. Elle voulait susciter chez lui de l’impatience et aussi un léger sentiment de frustration. Cependant, l’homme d’affaires savait se montrer très patient. Son petit stratagème n’avait donc aucune chance de fonctionner, d’autant plus que monsieur Invictus avait beaucoup de temps devant lui. D’ailleurs, plus elle prenait du temps à se déshabiller, plus le bâtiment se vidait, ce qui l’arrangeait énormément.

Mademoiselle Harlock se retrouvait désormais en petite tenue devant son patron. Celui-ci lui fit ensuite signe de retirer son soutien-gorge, ce qu’elle fit sans hésiter. Lorsque le morceau de tissu toucha le sol, l’homme d’affaires se leva de son siège et vint se placer derrière la jeune femme. Comme avec Natacha, il passa délicatement sa main sur son épaule et huma son parfum. Tess aimait beaucoup les sensations que lui procuraient le souffle d’Herman dans son cou et le contact de sa peau avec la sienne. C’était quelque chose de tellement agréable qu’elle ne voulait absolument pas que cela s’arrête. Elle voulait que ce moment privilégié entre eux dure pour toute l’éternité.

Herman glissa sa main vers la poitrine de la jeune femme. Cette dernière s’attendait alors à ce qu’il la pose sur un de ses seins, mais ce ne fut pas le cas. Il descendit soudainement vers son entrejambe et inséra délicatement un de ses doigts dans sa petite culotte. Tess ne pouvait s’empêcher d’éprouver des frissons tandis que son doigt descendait de plus en plus. Mademoiselle Harlock commençait à avoir chaud, très chaud. Finalement, l’homme d’affaires arriva au niveau de la zone sensible de Tess et l’effleura, ce qui eut pour effet de faire circuler une sorte de vif courant électrique à travers tout son corps.

Cela faisait à peine deux minutes que Herman touchait Tess et celle-ci voulait déjà le faire avec lui. Malheureusement, elle allait devoir attendre, l’homme d’affaires ayant décidé de prendre son temps. C’était sans doute une façon pour lui de la punir pour ce qu’elle avait fait plus tôt.

Une dizaine de minutes s’écoula et monsieur Invictus continuait de jouer avec le clitoris de mademoiselle Harlock. L’envie pressante de sexe et la température de l’entrejambe de la jeune femme grandissaient à mesure que le doigt d’Herman bougeait à un rythme constant. Tess respirait fortement, ayant de plus en plus de mal à se retenir. De plus, alors que son postérieur était littéralement collé au bassin de monsieur Invictus, elle sentait son pénis devenir de plus en plus dur et faire pression sur elle. Tout ceci lui donna l’envie de bondir sur lui et ne faire plus qu’un avec lui.

Tess attrapa soudainement sa petite culotte et la fit descendre, ce qui ne manqua pas de le faire sourire. Elle se retourna ensuite et posa sa main sur son pantalon, caressant délicatement son sexe.

  • Monsieur, j’ai envie de vous là maintenant, dit-elle sensuellement en le regardant droit dans les yeux.

Herman apprécia énormément le geste et la demande de la jeune femme. Il l’invita alors à se pencher sur son bureau. Tandis que Tess retirait sa petite culotte et se dirigea vers le poste de travail de monsieur Invictus, ce dernier se rendit compte que quelque chose de très important manquait dans cette scène. En effet, il manquait les sentiments d’impuissance et de domination. Ce n’était pas comme avec mademoiselle Barnes. Lorsqu’il se retrouvait dans la même situation avec elle, la jeune femme montrait clairement des signes de dégout, de tristesse, d’impuissance, et d’effroi, ce qui avait pour conséquence de lui faire ressentir beaucoup plus de plaisir quand il la pénétrait. Chez mademoiselle Harlock, ces sentiments n’étaient en aucun cas présents.

  • Je vous attends, monsieur, rétorqua de nouveau mademoiselle Harlock.

L’appel de la jeune femme sortit l’homme d’affaires de sa petite phase. En voyant Tess penchée vers l’avant, Herman se dit que même si elle ne montrait pas les signes qu’il cherchait, elle avait toujours un corps suffisamment attirant pour lui procurer une partie du plaisir qu’il recherchait.

Monsieur Invictus s’avança vers Tess et s’arrêta temporairement. Il défit ensuite sa boucle de ceinture, déboutonna son pantalon, et sortit son pénis qu’il inséra assez violemment dans la jeune femme. Celle-ci lâcha un léger gémissement tandis qu’il posait ses mains sur ses hanches et s’apprêtait à faire les premiers mouvements de va-et-vient.

Tess vivait l’un des plus beaux jours de toute sa vie, elle ne faisait plus qu’un avec la personne qu’elle aimait le plus. Elle pensa un moment qu’il s’agissait d’un rêve, qu’elle se trouvait présentement chez elle dans son lit et imaginait tout ça. Cependant, la sensation du pénis de l’homme d’affaires qui frottait contre les parois de son vagin était beaucoup trop réelle pour n’être qu’un simple rêve. Tout ceci était bel et bien réel, elle avait présentement des relations sexuelles avec Herman Invictus, l’un des hommes les plus puissants de la ville et du pays.

De nombreuses minutes s’écoulèrent et tout allait pour le mieux pour la jeune femme qui faisait de son mieux pour ne pas gémir trop fort. Rien ne pouvait les déranger, du moins c’était ce qu’elle pensait. Tout d’un coup, le téléphone portable d’Herman se mit à sonner. Il l’ignora une première fois, préférant se concentrer sur Tess. Cependant, quand la sonnerie de ce dernier retentit une seconde fois, il décida finalement de la prendre. Alors qu’il consultait l’écran, il se rendit compte qu’il s’agissait d’un numéro inconnu. Bien évidemment, il voulut une nouvelle fois l’ignorer, mais quelque chose lui dit de décrocher cet appel, ce qu’il fit d’ailleurs.

Moins d’une minute après avoir décroché, l’expression faciale de l’homme d’affaires changea brusquement. Lorsqu’il raccrocha son coup de fil, il se retira brusquement de mademoiselle Harlock et remonta son pantalon, ce qui ne manqua pas de la surprendre.

  • Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle.
  • Je suis navré, mais nous allons devoir remettre ça à plus tard. Une situation urgente vient de se présenter. Il faut que j’y aille, répondit-il.

Sans lui donner de plus amples explications, l’homme d’affaires quitta précipitamment son bureau, laissant derrière lui une mademoiselle Harlock complètement dénudée et dubitative sur ce qui venait de se produire. Ce fut donc avec des envies non assouvies que la jeune femme se ramassa ses vêtements et se rhabilla.

A suivre !!!

Catégories : Étiquettes : ,

Laisser un commentaire