La promotion 65

Une dizaine de minutes après le début de leur partie de billard, Stanley s’arrêta brusquement au moment où il s’apprêtait à jouer.

  • Hé, Mike ! Regarde ce que l’on a là, dit-il après s’être redresse.

Le fiancé de mademoiselle Barnes se retourna uniquement pour découvrir deux magnifiques jeunes femmes qui rentraient dans le bar de Patrick. La première était une blonde d’un mètre soixante-cinq aux cheveux longs atteignant ses épaules tandis que la seconde était une brune ayant quelques centimètres de plus que celle qui l’accompagnait et ayant des cheveux courts.

  • J’ai soudainement envie de faire de nouvelles connaissances, rétorqua Hopkins.
  • Vas-y. Ne te gêne pas. Je vais juste rester ici et t’observer de loin.
  • Il en est hors de question. Tu viens avec moi.
  • C’est encore quoi ton délire ?

Stanley lui expliqua alors que son meilleur ami, celui qui était là avant l’arrivée de Natacha, lui manquait énormément.

  • Tu sais que j’ai laissé tout ça derrière moi, n’est-ce pas ? déclara le jeune homme.
  • Je le sais et je dois admettre que ça ne m’a absolument pas plu de l’apprendre. Mais pour cette fois, juste pour cette fois-ci, pourrait-on prétendre que tu ne sois pas en couple ? En plus, je ne te demande pas de ramener une des filles chez toi, ce serait signer ton arrêt de mort…
  • Je confirme.
  • J’ai juste envie de revoir mon bon vieux pote, juste pour aujourd’hui, poursuivit Stanley.

Durant quelques instants, Michael resta silencieux devant les propos de son meilleur ami. Le jeune homme voyait parfaitement où il voulait en venir. Avant qu’il rencontre Natacha et que les deux se mettent ensemble, Stanley et lui avaient l’habitude de sortir presque tous les soirs afin de boire des litres d’alcool, de rencontrer des filles, et d’essayer de conclure avec elles. Pour faire simple, les deux vivaient leur vie d’étudiant à leur paroxysme, une vie que Hopkins continuait de mener en quelque sorte.

  • D’accord, je vais le faire. Mais au moindre dérapage, j’arrête.
  • Ça, c’est mon pote ! T’as pas à t’inquiéter, mec, il n’aura aucun dérapage. De toute façon, je compte rentrer chez moi avec les deux, rétorqua Stanley.

Le fiancé de mademoiselle Barnes se mit à rire avant de lui dire que ce ne serait pas aussi facile qu’il pense.

  • On peut alors parier si tu veux. 50 dollars que je finis avec ces deux filles cette nuit, déclara-t-il.
  • Eh bien ! Ce seront les 50 dollars gagnés le plus facilement de toute ma vie.

Les deux jeunes hommes venant de se mettre d’accord, ils allèrent prendre place au comptoir où Stanley commanda deux bières à livrer à la table où les deux femmes s’étaient installées.

  • Il ne reste plus qu’à attendre qu’elles viennent à nous, rétorqua Hopkins, confiant.

Moins d’une minute plus tard, au moment où elles reçurent leurs boissons, les deux femmes se retournèrent naturellement vers le comptoir uniquement pour être accueillies par Stanley Hopkins qui leur disait bonjour de la main. Elles mirent ensuite à discuter entre elles, ce que Michael considéra comme un échec de la part de son meilleur ami.

  • On dirait que ta tentative d’approche ne fonctionne pas. Je me demande ce que je vais bien pouvoir acheter avec le billet de 50. Des packs de bières sûrement, dit-il avec un soupçon de condescendance dans le ton de sa voix.
  • Il est beaucoup trop tôt pour que tu te réjouisses. Attendons encore un peu, je suis sûr qu’elles viendront à nous.

Après près de deux minutes d’attente, les jeunes femmes ne vinrent pas les retrouver, ce qui amusa quelque peu le fiancé de mademoiselle Barnes. Il était en effet impatient d’avoir les 50 dollars que Stanley lui avait promis. De son côté, Hopkins était toujours confiant. Il savait que si elles ne venaient pas à lui, alors ce serait à lui de se rendre auprès d’elles. D’ailleurs, après un énième regard échangé entre elles et lui, le jeune homme attrapa sa bière et se dirigea vers leur table.

  • Observe et apprends, dit-il à Michael avant de se mettre en route.

Arrivé devant leur table, Stanley s’arma de son plus beau sourire avant de s’adresser à elles.

  • Bonsoir, mesdemoiselles, mon ami et moi nous demandions s’il était possible de vous tenir compagnie.

À ce moment, il pointa du doigt Michael assis au bar et observant toute la scène, et qui leur fit bonjour de la main.

  • Merci pour les boissons, c’est vraiment très gentil à vous deux, mais je pense qu’on va se débrouiller toutes seules, rétorqua la jeune femme blonde.

Bien qu’il ne le montrât pas, Stanley était quelque peu dépité par ce qu’elle venait de lui dire. Cependant, il ne pouvait rien y faire. Si elles ne voulaient pas de sa présence, alors il allait tout simplement se retirer. Hopkins retourna donc auprès de Michael qui ne pouvait pas s’empêcher de rire devant l’échec de son meilleur ami.

  • Le grand retour de l’infructueux aventurier endetté. Alors, qu’est-ce que ça fait de se prendre un râteau pour la toute première fois de sa vie ?
  • La ferme ! s’exclama-t-il, visiblement frustré.

Le jeune homme se remit à rire. Peu de temps après, alors qu’il s’était finalement calmé, Michael tendit sa main dans sa direction, lui indiquant que le moment était venu pour lui de payer ses dettes.

  • Je te fais un transfert direct. Je n’ai pas assez de cash sur moi, dit-il en sortant son téléphone portable.
  • Aucun problème pour moi.

Michael sortit à son tour son téléphone portable, ce qui permit au transfert de fonds entre les deux de s’effectuer.

—–*—–

Cela faisait plusieurs dizaines de minutes que Simon était sorti de la chambre, laissant Natacha en compagnie de l’employée du manoir Lancaster. Pendant tout ce temps, un silence assez lourd régnait dans la pièce. Il fallait dire que les deux femmes n’avaient échangé aucun mot entre elles durant cette période, l’employée s’étant uniquement contentée d’observer mademoiselle Barnes qui était désormais assise au bord du lit.

La fiancée de Michael avait alors le regard vide, un peu comme si seul son corps était présent dans la pièce. Il fallait dire qu’après tout ce qu’elle avait subi depuis son arrivée en ces lieux, il était tout à fait normal pour elle d’être déconnectée de la réalité. À vrai dire, quelque part dans un coin de sa tête, elle espérait toujours que tout ceci n’ait été qu’un très mauvais rêve et qu’elle se réveillerait d’une minute à l’autre aux côtés de l’homme qu’elle aime. Elle se serait ensuite rendu compte qu’ils étaient lundi matin et que rien de tout ceci ne s’était produit.

Malheureusement pour Natacha, elle savait pertinemment qu’elle n’était pas dans un rêve, mais dans la triste réalité. Tout ce qui s’était passé depuis la soirée du lundi dans le bureau de son patron jusqu’à présent était on ne peut plus réel, ce qui la força également à réfléchir sur tout ce que cela impliquait. Alors qu’elle avait ses yeux rivés vers le mur, elle détourna son regard vers son ventre avant de le toucher. Des larmes se mirent à nouveau à couler le long de son visage.

Natacha se remémora ce qui s’était passé quelque temps auparavant. Le vieil homme s’était donné la permission de jouir en elle de nombreuses fois, et ce malgré ce que cela impliquait comme risque. S’il y avait une chose que la jeune femme serait incapable de supporter, ce serait le fait de tomber enceinte de cet homme qu’elle détestait énormément. Il était hors de question pour elle de porter son enfant en elle. De ce fait, mademoiselle Barnes espérait de tout son corps que ce ne soit pas le cas.

Voyant que mademoiselle Barnes pleurait à nouveau, l’employée s’approcha d’elle et lui tendit son mouchoir. Si cela avait été une autre personne, ce geste aurait pu être qualifié de gentil, mais vu le caractère froid et indifférence de l’individu, Natacha ne sut pas comment le prendre. Elle et les autres membres du personnel avaient sûrement reçu l’ordre de s’occuper d’eux en l’absence de leur patron, et ce sans pour autant montrer le moindre signe d’attachement ou d’affection. Le professionnalisme à son plus haut niveau.

  • Merci beaucoup, lui dit-elle cependant en attrapant le morceau de tissu.

Tandis qu’elle essuyait ses larmes, quelqu’un frappa à la porte de la chambre. Natacha sut immédiatement que la personne qui se tenait derrière cette porte n’était pas Simon Morgan. Pourquoi aurait-il eu besoin de frapper alors qu’il pouvait simplement rentrer ?

L’employée partit ouvrir, ce qui permet à mademoiselle Barnes de découvrir que la personne derrière la porte n’était autre qu’une autre employée qui était cette fois-ci munie d’un chariot sur lequel se trouvaient beaucoup de couverts.

  • Un présent de la part de monsieur Morgan, dit-elle en entrant dans la pièce.

Elle souleva ensuite les couverts devant Natacha, ce qui lui permit de découvrir le somptueux repas qui avait été fait pour elle. Bien évidemment, mademoiselle Barnes n’avait nullement envie de manger. Comment pouvait-elle en avoir envie ? La seule chose qui l’intéressait à cet instant était de mettre un terme à toute cette histoire de séance de dégustation. Elle en était fatiguée et avait l’impression que le vieil homme essayait de l’acheter avec de la nourriture.

  • Il a vu que l’argent ne fonctionnait pas, donc il essaie maintenant avec ça. Pathétique, pensa-t-elle.

Natacha se montra polie envers cette employée et lui dit qu’elle n’avait pas d’appétit. Elle lui dit ensuite qu’elle pouvait ramener le chariot et son contenu où elle les avait pris. Cependant, les choses ne se déroulèrent pas exactement comme elle l’avait espéré.

  • Mademoiselle Barnes, je crains que cela ne puisse s’avérer possible. Les ordres de monsieur Morgan ont été clairs. Vous devez vous ressourcer afin d’être prête pour la suite des évènements, rétorqua l’employée.

La suite des évènements ? Qu’entendait-elle par suite des évènements ? Natacha était visiblement troublée par ce qu’elle venait d’entendre. Elle qui espérait en avoir fini avec Simon et ses dégoûtantes demandes venait d’apprendre qu’il n’en était rien et que son calvaire était loin d’être terminé. Natacha en avait marre de tout ça. Elle voulait déjà rentrer chez elle et essayer d’oublier tout ce qui s’était passé au cours de cette semaine. Pourquoi tout ceci ne s’arrêtait donc pas ? Le plat de la demoiselle fut finalement déposé sur la table où cette dernière vint s’installer avant de se forcer à manger.

16h12

De retour dans la salle de bals du manoir Lancaster, de nombreux membres y étaient déjà présents. La plupart d’entre eux avait également décidé de faire une pause avant de reprendre les activités avec leurs acquisitions, tandis qu’un petit nombre s’était lassé de ces dernières et était venu se réfugier en ces lieux, ce qui était presque le cas de mademoiselle Nicolay qui se trouvait présentement à table avec messieurs Invictus, Morgan, et Linch, et celle qu’elle méprisait, Jennifer Homes.

Pendant que les trois hommes avaient passé les dernières minutes à se vanter des prouesses de leurs partenaires ou à parler de tout ce qu’ils leur avaient fait, elle était la seule qui se trouvait dans l’incapacité de faire de même. Elle était donc dans une humeur noire, d’autant plus que sa collègue Jennifer n’arrêtait pas de dire aux autres à quel point les deux jeunes hommes qu’elle avait remportés aux enchères s’étaient extrêmement bien occupés d’elle. Peut-être avait-elle deviné que mademoiselle Nicolay avait passé un désagréable moment en compagnie du sien, mais mademoiselle Homes s’attarda énormément sur les détails, ce qui eut pour conséquence de plomber davantage l’humeur d’Alice.

  • Je déteste cette femme, pensa-t-elle.

Les différentes discussions se poursuivirent à table jusqu’à ce que monsieur Morgan s’excuse auprès de ses amis. Il avait récupéré assez de force et s’apprêtait à retourner auprès de mademoiselle Barnes.

  • Cette fois-ci, essaie de ne pas en venir aux mains avec elle, rétorqua Herman au moment où il se leva de son siège.

Bien qu’il ne l’affichât point sur son visage, le banquier n’apprécia pas le fait que monsieur Invictus essayait de lui dire ce qu’il était à même de faire ou pas.

  • Tu n’as pas à t’inquiéter pour cela, Herman. Mademoiselle Barnes sait désormais comment se comporter.

Alors qu’il se retournait et prenait la direction de la sortie, le vieil homme affichait un sourire narquois tandis que son interlocuteur arborait une expression quelque peu stoïque. Ayant observé la situation, mademoiselle Homes demanda à Herman si tout allait bien entre Simon et lui.

  • Tout va bien, Jennifer. Tout va absolument bien.

—–*—–

Natacha venait tout juste de finir de son repas. La jeune femme déposa alors ses couverts sur son assiette et essuya délicatement sa bouche. Peu de temps après, l’employée qui lui avait apporté sa nourriture récupéra le tout avant de prendre la direction de la sortie. Au moment où on ouvrit la porte de la chambre à cette dernière, elle tomba nez à nez avec le banquier qui revenait de la salle de bal.

  • Monsieur Morgan, s’exclama-t-elle.
  • Mademoiselle Barnes s’est-elle acquittée de sa tâche ?
  • Oui, monsieur. Elle vient tout juste de terminer.
  • Excellent. Vous pouvez toutes les deux disposer.

Les deux employées sortirent alors de la chambre, laissant la jeune femme entre les mains du vieux banquier. Natacha se retrouvait désormais seule avec cet homme qu’elle méprisait énormément.

  • J’ai croisé Herman Invictus dans la salle de bal. Ton patron semble ne pas se faire le moindre souci pour toi. À vrai dire, il m’a dit de profiter de toi du mieux que je pouvais, rétorqua le vieil homme en retirant son peignoir.

De son côté et alors qu’elle était de dos, mademoiselle Barnes n’était absolument pas surprise de ce qu’il venait de dire. Son patron n’était qu’un égoïste égocentrique qui ne pensait qu’à lui-même.

  • Tu sais, ma proposition est toujours valable. Si tu viens travailler pour moi, tu pourrais avoir une bien meilleure vie.
  • Et je suppose que cette meilleure vie vient avec son lot de contreparties, rétorqua la jeune femme en se retournant vers son interlocuteur.

Natacha remarqua à ce moment que le vieil homme était à nouveau nu, ce qui était quelque chose de très désagréable à observer.

  • Bien évidemment, Natacha. Rien n’est gratuit dans la vie. En plus, ce n’est pas comme si ce serait quelque chose d’insurmontable pour toi. De temps en temps, je ferais appel à ton expertise sur certains domaines, rien de très compliqué pour une femme comme toi.
  • En somme, vous voulez faire de moi votre pute de luxe, n’est-ce pas ?
  • Ce sont des mots bien vulgaires que tu emploies là. D’ailleurs, n’es-tu pas déjà la pute d’Herman ? Son jouet avec lequel il assouvit ses moindres fantasmes ?
  • Je ne vous permets pas !

Mademoiselle Barnes était très remontée vis-à-vis de ce qu’il venait de lui dire. Comment osait-il la qualifier de la sorte ? Elle n’avait absolument rien à voir avec ces femmes qui vendaient leur corps pour de l’argent ou des biens matériels. Elle valait beaucoup mieux que ça.

  • Qu’est-ce qui ne va pas ? Je doute fort que rien ne soit passé entre vous deux. Connaissant l’individu, il a déjà eu à savourer les plaisirs que tu avais à lui offrir, déclara-t-il en attrapant le visage de la jeune femme.

Alors qu’il approchait ses lèvres des siennes dans le but de l’embrasser, Natacha tenta de détourner le regard. C’était sans compter l’intervention du vieil homme qui la força à se tenir tranquille avant d’échanger un baiser avec elle. Bien entendu, la jeune femme trouva son geste très inapproprié, mais également extrêmement dégoûtant. Tout chez cet homme la répugnait et elle ne put pas cacher son dégoût cette fois-ci.

Voyant la réaction de la jeune femme, Simon se mit à rire après avoir fini de l’embrasser. Plus elle lui résistait et plus il avait envie de s’emparer d’elle, de faire d’elle l’objet qui allait exaucer ses moindres désirs sexuels. D’ailleurs, au moment où il pensa à cela, l’envie de sentir sa bouche autour de sa bite se fit sentir. Le vieil homme força donc mademoiselle Barnes à se mettre à genoux avant de lui dire qu’elle savait ce qu’elle avait à faire. Comme précédemment, ce fut avec beaucoup d’hésitation et de dégoût qu’elle se força à mettre cette « chose » dans sa bouche.

  • Oui, c’est ça. C’est pour ça que tu es venue au monde, dit-il alors qu’il observait Natacha.

Les propos dégradants que le vieil homme venait de tenir donnèrent envie à Natacha de le mordre de toutes ses forces. Le faire atrocement souffrir serait une très belle compensation pour tout ce qu’il lui avait fait subir jusqu’à présent. Malheureusement, cette action risquerait également de la mettre dans une situation assez difficile. Le manoir Lancaster était actuellement rempli de personnalités toutes plus influentes et puissantes les unes par rapport aux autres. De ce fait, si elle venait à s’en prendre à l’un de ses individus, les conséquences seraient extrêmement néfastes. Mademoiselle Barnes n’eut d’autre choix que de contenir sa frustration et faire sagement tout ce qu’on lui demandait.

Quelques minutes plus tard, alors que son niveau d’excitation venait d’atteindre son paroxysme, Simon ordonna à la jeune femme de se révéler, de retourner vers le lit, de se pencher vers l’avant, et de mettre en évidence son cul. Natacha s’exécuta lentement, appréhendant déjà ce qu’il voulait à nouveau lui faire.

  • Écarte tes fesses, que je voie mieux ton trou du cul, ordonna monsieur Morgan.

Se sentant extrêmement humiliée et ayant à nouveau envie de pleurer, la jeune femme fit ce qu’on lui ordonna et mit donc en évidence son anus. Natacha essayait de penser à autre chose tandis que le vieil homme enfonçait une fois de plus son pénis à l’intérieur d’elle. Elle se réconfortait dans l’idée qu’il s’agissait d’un très désagréable moment à passer et que sa vie reprendrait son cours normal une fois la séance de dégustation terminée. Mademoiselle Barnes se réfugia donc dans ses bons souvenirs passés, attendant que Simon en finisse une bonne fois pour toutes avec elle.

A suivre !!!

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