Michael était extrêmement perplexe, mais également frustré vis-à-vis de ce qui se passait devant ses yeux. Stan et lui étaient assis à la même table que les deux jeunes femmes que son meilleur ami avait essayé d’aborder quelques minutes auparavant et ce dernier rigolait énormément avec elles. Comment cela avait-il bien pu se produire ? Le fiancé de mademoiselle Barnes avait bien vu Stanley se faire rejeter par ces deux demoiselles. Alors, comment se faisait-il que l’une d’entre elles fût revenue quelques minutes plus tard et les eût invités à les rejoindre à leur table ? Orzak n’arrivait pas à se l’expliquer.
Quoi qu’il en soit, à cause de ce brusque changement de comportement de leur part, le jeune homme avait perdu leur pari. De ce fait, il se retrouvait désormais dans l’obligation de remplir sa part du marché, ce qui signifiait qu’il devait se défaire de la modique somme de 100 dollars. Sa bonne humeur n’était donc pas totalement au rendez-vous tandis que son meilleur ami prenait du bon temps avec les deux jeunes femmes.
Voyant que l’un de leurs invités était plutôt silencieux, une des jeunes femmes, la brunette, lui demanda si tout allait bien.
- Oui, désolé, je vais très bien…euh…
- Sally ! rétorqua la demoiselle.
- Oui, Sally. Encore désolé, j’avais juste un peu la tête ailleurs. De quoi parlions-nous exactement ? poursuivit Michael.
- Sally ici présente te demandait ce que tu faisais dans la vie, rétorqua Stan.
- Ah oui ! C’est vrai. Je travaille actuellement en tant que photographe pour un petit studio.
Stanley intervint une fois de plus en déclarant que son meilleur ami omettait de dire qu’il était le photographe personnel d’une célébrité. Cela intéressa fortement Sally et son amie qui lui demandèrent par la suite des informations sur l’identité de cette fameuse célébrité.
- Elène Degrâce. Elle s’appelle Elène Degrâce. En revanche, je ne sais pas si vous, les filles, la connaissez.
- J’en ai jamais entendu parler. Et toi, Cameron ?
- Ça ne me dit rien non plus.
S’attendant à leurs réponses, Michael sortit son téléphone portable de sa poche avant de leur montrer une image de la personne pour qui il travaillait désormais. Les deux jeunes femmes ne purent alors pas s’empêcher de la complimenter sur sa beauté, questionnant également le fiancé de mademoiselle Barnes sur ce que ça faisait de travailler pour une célébrité.
- Honnêtement, je n’ai encore remarqué aucune différence majeure dans ma façon. Peut-être est-ce parce que je viens à peine de commencer. Ça changera sûrement plus tard, mais en attendant, tout se déroule plutôt bien.
Ne voulant pas trop s’attarder sur sa vie professionnelle, Michael leur retourna la question, leur demandant ce qu’elles faisaient dans la vie. Les deux répondirent qu’elles étaient toutes les deux en deuxième année d’université, de ce fait, elles n’avaient pas une expérience du monde du travail aussi riche que la leur. Cela fit immédiatement réagir le fiancé de mademoiselle Barnes qui lança un regard subtil à son meilleur ami afin de lui faire comprendre que la situation n’était clairement pas à leur avantage et qu’elle était quelque peu compliquée.
En effet, à cause de ce qu’elles venaient toutes les deux de dire, Michael se dit que ces deux jeunes femmes n’étaient sûrement pas en âge de se trouver dans l’établissement de Patrick. Il voulut alors leur demander leur âge, mais se retint de le faire. Cela pourrait s’avérer inapproprié en plus de casser l’ambiance. Il devait néanmoins trouver un moyen de faire comprendre à Stanley que leurs deux nouvelles connaissances étaient beaucoup trop jeunes pour eux.
- Stan, je peux te parler en privé un moment ?
- Euh…OK !
Les deux amis s’excusèrent auprès des jeunes femmes avant de se lever de leurs sièges et de s’éloigner d’elles. Là, Michael demanda à Stanley si rien ne le dérangeait dans ce qu’elles venaient de leur dire.
- De quoi est-ce que tu parles, mec ?
- Je parle du fait que Cameron et Sally ne sont clairement pas en âge de se trouver dans ce bar.
Hopkins jeta un coup d’œil à la table des deux femmes avant de dire qu’elles étaient suffisamment âgées à ses yeux.
- Mec, est-ce que tu te rends compte des problèmes que Patrick pourrait avoir si cela venait à s’ébruiter ? De toutes les personnes présentes ici, tu es le mieux placé pour savoir ce qu’il en court.
- Justement, il n’a rien à craindre. Tu peux me faire confiance sur ce sujet… Écoute, Mike, peu importe l’âge qu’elles ont, elles ne peuvent plus faire machine arrière. En plus, elles sont juste trop jeunes pour boire. Rien ne leur interdit de participer à d’autres types d’activités, si tu vois ce que je veux dire.
Il poursuivit en lui disant qu’il lui avait fait la promesse de redevenir temporairement celui qu’il était avant de rencontrer Natacha.
- Tu es vraiment un sale enfoiré, tu le sais ? rétorqua le jeune homme.
- Venant de toi, c’est un compliment.
Après ce bref échange, les deux amis retournèrent auprès de leurs nouvelles connaissances avec qui ils reprirent le cours de leurs conversations.
—–*—–
Une fois de plus, mademoiselle Barnes était en larmes. Elle avait voulu se montrer forte, mais c’était toujours trop pour elle. Allongée sur le lit, elle était à la complète merci d’un vieil homme aux portes de la mort qui s’était permis d’insérer sa bite dans cul et prenait plaisir à l’enfoncer le plus profondément possible. Pour Natacha qui n’était absolument pas habituée à ce genre de pratique, c’était extrêmement douloureux en plus d’être humiliant.
Simon Morgan prenait son pied. Chaque fois qu’il faisait un mouvement de va-et-vient, les cris de douleur de Natacha l’excitaient énormément, ce qui lui donnait envie de la voir hurler davantage. De ce fait, le vieil homme faisait tout son possible pour enfoncer sa bite le plus loin possible dans le cul dans la jeune femme.
Le banquier profita donc de tout ce qu’elle avait à lui offrir. Pendant qu’il la sodomisait sans éprouver le moindre remords pour la douleur qu’elle ressentait, il glissa ses mains sous son corps afin d’atteindre ses seins qu’il s’empressa d’appuyer fermement par la suite. Son geste était si brutal que Natacha avait l’impression que sa poitrine allait exploser d’un moment à l’autre à cause de la pression. De plus, la douleur accentua ses cris de douleur, ce qui eut pour effet d’exciter davantage le vieil homme.
- Tu sais…je peux me montrer plus doux si tu le désires. Tout ce que tu as à faire est d’accepter de venir travailler pour moi, murmura Simon à l’oreille de Natacha tout en reniflant son doux parfum.
Mademoiselle Barnes n’arrivait pas à en croire ses oreilles. Même à cet instant où il la faisait atrocement souffrir, il continuait avec son absurde proposition de travail. Ce qu’il y avait de plus dérangeant dans son insistance était le fait qu’il espérait qu’elle change d’avis et accepte son offre. Mais pour qui se prenait-il ? Quel genre d’individus demandait à la personne qu’elle était en train de violer de venir travailler pour elle ? Cela n’avait aucun sens.
- Tu serais tellement mieux sous mes ordres que sous ceux d’Herman. Il ne te mérite vraiment pas. Moi je saurai faire meilleur usage de tes talents…
À ce moment précis, le vieil homme enfonça brusquement son pénis dans le cul dans Natacha, ce qui eut pour effet de la faire hurler.
- Alors, vas-tu finalement accepter ma proposition ? poursuivit-il.
Pour Natacha, il s’agissait de pire offre d’emploi de tous les temps. Il était clair que le banquier devait souffrir de problèmes mentaux s’il pensait qu’elle finirait par accepter son offre.
- Jamais je ne…ah !!!
Mademoiselle Barnes n’eut pas le temps de finir sa phrase que le banquier lui finit de nouveau mal. Il lui demanda ensuite de répéter ce qu’elle était sur le point de lui dire, mais la fit de nouveau crier lorsqu’elle prononçait le mot « Jamais ». Il était clair que Simon le faisait exprès. Il n’avait visiblement pas envie d’entendre ce genre de réponse. Pour lui, tout ce qui devait sortir de sa bouche était un « oui ».
- Je pense avoir mal entendu. Est-ce que tu viens de dire oui ?
- Ja…ah !!!
Malgré la douleur, Natacha campait sur ses positions. Elle ne comptait absolument pas lui donner ce qu’il voulait. À vrai dire, la jeune femme préférait largement rester avec monsieur Invictus que se mettre à son service. Bien que Herman fût un « salaud », il demeura un meilleur individu que la personne qui se trouvait actuellement sur elle.
Après de nombreuses tentatives infructueuses de sa part, le vieil homme commença à en avoir assez du comportement de Natacha. Il retira donc son pénis de son cul avant de se redresser et de la retourner brusquement. Maintenant qu’il pouvait la regarder droit dans les yeux, il lui dit d’écouter très attentivement.
- Je pense que je ne me suis pas bien fait comprendre. Ce n’est pas Herman qui détient le pouvoir, c’est moi. Penses-tu vraiment que ton patron puisse te protéger de moi ? Je suis celui qui contrôle vos vies dans l’ombre. Chaque fois que tu achètes à manger, que tu paies le carburant de ta voiture, que tu achètes de nouveaux vêtements, ou que tu règles toutes tes factures, je suis celui qui dans l’ombre autorise ces transactions. Donc, que crois-tu qu’il se passerait si je me décidais à agir en ta défaveur ? Comment ferais-tu pour vivre dans notre société ? Alors, mademoiselle Barnes, avec cette information nouvellement acquise, auriez-vous encore le courage de refuser ma proposition ?
Il s’agissait clairement d’une menace de la part de monsieur Morgan. Cependant, la jeune femme ne pensait pas qu’il serait à même de la mettre à exécution. Il devait forcément exister des lois qui empêchaient ce genre d’action, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, Natacha ne comptait toujours pas travailler pour lui et elle le lui fit comprendre. Bien évidemment, sa réponse ne plut pas à Simon qui ne put s’empêcher de se demander comment une personne pouvait se montrer aussi entêtée.
Soudainement, sous l’effet de la colère, le vieil homme s’emporta et plaça ses mains autour du cou de mademoiselle Barnes avant de resserrer son étreinte.
- Pourquoi es-tu aussi entêtée ?! Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ?! s’exclama-t-il.
Mademoiselle Barnes se débattait de toutes ses forces afin de ne pas mourir étouffée. Malheureusement pour elle, le vieil homme était beaucoup plus fort qu’elle, et ce malgré son âge avancé. Natacha se dit alors que son heure était arrivée, que le banquier allait en finir avec elle. Le manque d’oxygène se faisant de plus en plus ressentir, la jeune femme commença à voir sa vie défiler devant ses yeux. Dans cet intense moment, la fiancée de Michael Orzak n’éprouva que des regrets à son égard. Elle s’en voulait de lui avoir menti, de lui avoir caché des choses, mais surtout d’avoir trahi la confiance qu’il portait en elle.
Des larmes de tristesse et de peur se mirent à couler le long du visage de mademoiselle Barnes tandis qu’elle sentait la mort se rapprocher de plus en plus. Dans les brefs instants qui lui restaient, elle se demanda également si Simon Morgan serait arrêté pour l’acte qu’il était sur le point de commettre. Vu le genre de personnes, elle était certaine qu’il s’en tirait sans trop de problèmes.
- La vie est vraiment trop injuste, pensa-t-elle.
Soudainement, le vieil homme relâcha son étreinte, permettant ainsi à mademoiselle Barnes de respirer convenablement. Cette dernière se mit alors à tousser tout en se demandant pourquoi il s’était brusquement arrêté. Quoi qu’il en soit, elle avait désormais la vie et c’était le plus important.
- Ça ne m’amuse plus, rétorqua Simon en descendant du lit.
Le vieil homme attrapa son peignoir qu’il s’empressa de mettre avant de sortir soudainement de la chambre. Quelques instants plus tard, l’employée du manoir Lancaster chargée de veiller sur mademoiselle Barnes entra dans la pièce.
A suivre !!!