La promotion 75

La chambre était désormais ponctuée par les cris de Natacha Barnes. Le banquier, qui tenait dans une de ses mains un des godemichets qu’il avait sorti de l’armoire, l’enfonçait avec une certaine violence dans le cul de la jeune femme. Elle avait essayé de se retenir, de ne pas lui dévoiler la moindre faiblesse, mais la douleur était beaucoup trop insupportable. Chaque fois que le vieil homme enfonçait cet objet à l’intérieur, elle avait l’impression qu’il était sur le point de lui déchirer l’anus. Cette expérience était beaucoup plus horrible que celle qu’elle avait vécue à l’hôtel avec Herman. Lui au moins n’avait pas eu recours à ce genre d’artifice. La jeune femme avait premièrement essayé de se débattre, ensuite elle avait essayé de fuir, mais la différence de force entre les deux était beaucoup trop importante, et ce malgré l’écart d’âge entre eux.

Natacha souffrait énormément et pleurait par la même occasion. Elle suppliait encore et encore Simon de s’arrêter, mais ce dernier ne semblait pas l’écouter. Bien au contraire, chaque fois qu’elle l’implorait, elle avait l’impression que celui-ci enfonçait le godemichet plus profondément, causant ainsi une douleur plus intense que la précédente. Cet homme était sans pitié et n’avait aucun respect pour elle. Il ne cherchait plus à la briser afin qu’elle aille travailler pour lui, mais le faisait désormais par pur plaisir, et ce au détriment de la jeune femme.

De son côté, le banquier appréciait énormément ce qu’il faisait à Natacha. Il était comme en plein extase, affirmant sa position de dominant et se délectant de chacun des cris de douleur qu’elle poussait. D’ailleurs, chaque fois qu’elle venait à le faire, il sentait sa libido augmenter. De plus, il se demandait jusqu’où il pouvait introduire le godemichet. Il fallait dire qu’il était parvenu à l’insérer à moitié et était donc curieux de savoir si mademoiselle Barnes était à même de le faire rentrer dans son entièreté. De toute façon, Simon était déterminé à le découvrir et il ne s’arrêterait que lorsqu’il aurait vu cela par ses propres yeux.

Le vieil homme poursuivit donc sa petite séance de torture et enfonçait de plus en plus le godemichet à l’intérieur du cul de Natacha qui hurla davantage, qui le suppliait toujours d’arrêter, et qui pleurait désormais. C’était vraiment une agréable sensation pour Simon qui savourait chacun de ses cris de douleur. Ce n’était pas comme la fois précédente où mademoiselle Barnes était parvenue à maintenir son caractère de personne entêtée. Non ! Cette fois-ci, le banquier avait l’impression d’être parvenu à la briser. Pour lui, ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle soit totalement soumise.

Son plaisir personnel connut cependant une petite interruption. En effet, quelques minutes après avoir enfoncé le godemichet dans les fesses de la jeune femme, quelque frappa soudainement à la porte de la chambre. Simon ignora premièrement la personne qui se trouvait derrière, néanmoins, quand cette dernière réitéra son geste, le banquier n’eut nul autre choix que d’aller ouvrir et voir qui osait venir le déranger.

– J’arrive ! s’exclama-t-il lorsqu’on cogna de nouveau à la porte.

Pendant que l’homme frustré descendait du lit et se dirigeait vers la porte de la chambre, Natacha profitait de ce moment de répit pour retirer le godemichet de son cul. La tâche n’était pas aisée, l’objet lui faisant toujours mal chaque fois qu’elle le bougeait. Elle réussit cependant, et ce avec beaucoup d’effort et de volonté, à l’enlever, marquant ainsi une légère phase de soulagement. Elle essaya ensuite de se redresser, mais ressentit alors une certaine gêne. Son cul lui faisait mal, atrocement mal. De plus, elle remarqua certaines taches de sang, ce qui l’horrifia énormément.

Le rythme cardiaque de mademoiselle Barnes s’accéléra soudainement, et ce tandis qu’elle imaginait l’état dans lequel devait se trouver son trou du cul. Natacha descendit donc du lit, ignorant ainsi la douleur, et se dirigea lentement vers la salle de bain, l’endroit où se trouvait le miroir. Il fallait impérativement qu’elle regarde, qu’elle sache dans quel état c’était.

À l’instant où Natacha se leva du lit, le banquier ouvrit finalement la porte de la chambre uniquement pour découvrir que la personne qui cognait n’était nulle autre que Michel Ankou, le majordome du manoir.

– Michel ? Qu’est-ce que tu fais ici ? demanda Morgan, surpris de le voir.

– Monsieur Morgan, navré de vous importuner durant votre séance de dégustation, mais il a été porté à notre attention que des hurlements provenaient de votre chambre…

À ce moment précis, le banquier reporta son regard vers la jeune femme se tenant à côté du majordome, celle qui était chargée de veiller sur Natacha. Il se dit qu’elle était forcément celle qui avait dû le reporter auprès d’Ankou.

– Bien que nous soyons enclins à supporter un certain niveau acoustique de la part de nos convives, cela ne doit néanmoins pas impacter les sessions des autres invités. Nous vous exhortons donc…

Alors qu’il était sur le point de demander à Simon de réduire les décibels en provenance de sa chambre, il aperçut mademoiselle Barnes marcher derrière lui. Il ne put alors pas s’empêcher de remarquer l’étrange façon dont elle se déplaçait. Michel reporta alors son attention sur le banquier et lui dit de ne pas oublier la règle 07. Dans un premier temps, le banquier ne comprit pas pourquoi Ankou abordait soudainement une des règles de conduite des séances de dégustation. Cependant, lorsqu’il regarda derrière lui et qu’il vit Natacha se diriger vers la salle de bain, tout devint beaucoup plus clair.

– Ah ! Je vois de quoi tu parles. Tu n’as pas à t’inquiéter pour le règlement, la règle 07 n’a pas été enfreinte. Mademoiselle Barnes se déplace de cette façon à cause d’une partie de jambe en l’air un peu trop intense. Mais bon, je pense que j’y suis allé un peu trop fort.

Le majordome était quelque peu sceptique vis-à-vis des dires du banquier, d’autant plus que la jeune femme avait une coulée de sang au niveau de son entrejambe. Il se doutait donc que les choses ne s’étaient pas déroulées de la façon dont il les avait relatées. Michel lui dit donc qu’il vérifierait auprès de mademoiselle Barnes, mais uniquement après que leur séance soit terminée.

– Sans souci. Elle sera toute à vous dès que j’en aurais fini avec elle, dit-il avec un léger sourire.

Avec ces derniers mots, la conversation entre le banquier et le majordome prit fin. Lorsque Simon referma la porte de sa chambre, le sourire qu’il affichait disparut aussitôt. Il se retourna ensuite vers Natacha qui essayait toujours d’atteindre la salle de bain et lui demanda où elle comptait se rendre comme ça.

– Qui t’a autorisé à descendre du lit ? As-tu la moindre idée de la merde dans laquelle tu m’as mis ? poursuivit-il.

Alors qu’il s’avançait vers Natacha, le visage du vieil homme n’était rempli que de colère et de mépris envers elle. Il la saisit brusquement par les cheveux avant de la forcer à remonter sur le lit. Simon voulut ensuite l’asséner de coups, mais se retint à cause de la règle 07. Néanmoins, cela ne l’empêcha pas d’attraper le godemichet et de l’enfoncer à nouveau dans le cul de la jeune femme, s’assurant cette fois-ci que cette dernière ne fasse pas trop de bruit en mettant un oreiller sur son visage.

Cependant, quelques instants plus tard, Simon descendit brusquement du lit. Le vieil homme n’était pas satisfait de la méthode qu’il employait présentement. Non seulement il avait du mal à maintenir l’oreiller sur le visage de Natacha et à enfoncer le godemichet par la même occasion ; ce qui signifiait que ses cris étaient encore assez audibles ; mais ce genre de manipulation le gênait également. Le banquier se dirigea donc vers la commode dans laquelle il avait pris ses jouets sexuels et chercha quelque chose qui pourrait l’aider à empêcher cette « maudite » femme de hurler.

Pendant que le banquier fouillait dans le tiroir, Natacha retira une fois de plus le godemichet de son cul. Comme la fois précédente, l’action était douloureuse. Elle força néanmoins à le faire, ne voulant absolument pas garder cette chose à l’intérieur d’elle.

– Te voilà ! s’exclama soudainement Simon.

Lorsqu’il se retourna vers elle, mademoiselle Barnes constata qu’il tenait une boule de geisha dans une de ses mains.

– Tu vas pouvoir la fermer avec ça sur la bouche.

Simon s’approcha de la jeune femme et la força à mettre cet objet dans sa bouche. Maintenant qu’elle avait été réduite au silence, il pouvait reprendre ses horribles activités sans que cela dérange personne.

23h46

Tandis que Natacha continuait de souffrir auprès de Simon Morgan, Michael franchissait les portes de l’hôpital afin de se rendre chez lui. Celui-ci s’y était rendu pour traiter les blessures qu’il avait reçues, notamment l’entaille qu’il avait au niveau au-dessus de l’oeil et qui avait nécessité quelques points de suture. Il avait aussi eu droit à quelques antidouleurs pour l’aider avec la suite de son altercation avec les deux brigands, si tant est que l’on puisse appeler cela ainsi.

En marchant sur le parking de l’hôpital, le jeune homme s’estimait chanceux. Il fallait dire qu’il sortait d’une agression dans la rue avec une entaille et quelques ecchymoses, mais surtout, il avait encore toutes ses possessions sur lui. Ce n’était pas tout le monde qui pouvait se vanter d’avoir une telle chance. D’ailleurs, il voulut appeler son meilleur ami, Jason, pour lui raconter tout ce qui s’était passé, mais il se retint de le faire. Il se rappela que ce dernier était en compagnie de Cameron et Sally, et qu’il devait donc profiter de leur « compagnie ». Ce n’était clairement pas le moment de le déranger avec une telle histoire. Il pourrait le faire demain matin ou durant l’après-midi.

Quelques minutes plus tard, Orzak arrêta un taxi et prit la direction de son domicile. Sur le trajet, le jeune homme espérait retrouver Natacha à son arrivée. Il se demandait aussi comment serait leur interaction au moment où il franchirait le pas de la porte. Il s’imaginait que cela n’allait pas être plaisant, les deux s’étant séparés en de très mauvais termes. Néanmoins, après la fin de soirée qu’il avait vécue, tout ce qu’il souhaitait était de revoir sa fiancée et de la prendre ses bras. Il se moquait éperdument de ce qu’ils s’étaient dit et voulait juste être à ses côtés, et ce même si elle ne lui adressait pas la parole.

Alors qu’il vérifiait l’heure qu’il était, le jeune homme essayait à nouveau de rentrer en contact avec Natacha. Malheureusement, comme les fois précédentes, son appel n’aboutit pas et il tomba sur son répondeur. Il tenta ensuite d’appeler chez lui, espérant que sa fiancée soit là-bas et qu’elle décroche le téléphone. Une fois de plus, il obtint le même résultat, brisant ainsi ses espoirs de la voir à son retour. À ce niveau, Orzak n’avait plus la force d’être en colère contre elle. Tout ce qui lui restait était l’inquiétude et l’espoir qu’elle se portait bien, et ce peu importe l’endroit où elle se trouvait.

Il était près de minuit trente lorsque Michael arriva finalement chez lui. Après avoir payé pour son transport, le jeune homme se retrouva devant une maison dépourvue de lumière, de joie, et d’amour. Orzak hésita un moment avant de franchir le pas de la porte, et ce malgré la fatigue qui commençait à se faire sentir. Il fallait dire qu’il n’avait nullement envie de rentrer dans cette demeure et de se coucher sur un lit dénué de chaleur. Il n’était clairement pas habitué à vivre ce genre de situations. Malheureusement, c’était cette désagréable situation qui était devenue son quotidien depuis près de deux jours et qui risquerait d’être pendant un certain, ne sachant pas exactement quand Natacha allait revenir.

Michael décida finalement de rentrer dans la maison. Tout était sombre et il faisait un peu froid. Il était clair que l’absence de présence féminine se faisait sentir. Son estomac se mit alors à gargouiller, lui rappelant qu’il était sorti avec Jason sans prendre la peine de manger quelque chose de consistant. Le jeune homme hésita un moment entre aller cuisiner ou partir immédiatement dormir. Il choisit finalement la seconde option, ne sentant pas l’âme d’un chef ce soir. Ne prenant pas le temps de changer de tenue ou même de prendre une douche, le jeune homme s’effondra sur son lit peu de temps après.

Orzak ne s’endormit pas immédiatement après. En effet, son regard se posa d’abord sur la partie du lit sur laquelle Natacha avait l’habitude de dormir. Il se remémora tout le temps qu’ils avaient passé dessus et tous les baisers d’amour qu’ils avaient échangés. Qui aurait cru que leur vie de couple prendrait une telle tournure en si peu de temps ? Si quelqu’un lui avait dit cela au début de la semaine, il ne l’aurait certainement pas cru. Pire encore, il aurait sans doute mal réagi et aurait au moins insulté cette personne. Malheureusement, cela était devenu sa réalité, une triste réalité qu’il avait encore du mal à accepter et qui lui faisait très mal. Il n’y avait aucun mot pour décrire à quel point il aimait Natacha Barnes, cette femme qui partageait sa vie depuis de nombreuses années.

En plus de repenser aux derniers bons moments qu’il avait eus avec Natacha, le jeune homme repensait aussi aux mauvais. Il se questionnait sur comment les choses se seraient déroulées s’il avait pris d’autres décisions, notamment s’il n’était pas parti confronter Herman Invictus. Certes, sa fiancée aurait toujours été à ses côtés, mais cette dernière aurait également continué de lui mentir et aurait prétendu que tout allait bien alors que ce ne serait absolument pas le cas. Cette situation était tellement frustrante et énervante, et il n’avait malheureusement pas assez de force pour se laisser emporter par ses mauvaises émotions. Tout ce qu’il voulait était dormir, mais aussi que sa bien-aimée revienne à ses côtés.

La fatigue s’empara de plus en plus de Michael et ses paupières devinrent progressivement lourdes. Au bout de quelques minutes, il ne parvenait plus à maintenir ses yeux ouverts. Finalement, le jeune homme se laissa aller, sombrant dans un profond sommeil, une soudaine larme coulant le long de son visage.

A suivre !!!

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