Les évènements avaient pris une tournure extrêmement embarrassante pour Natacha qui était toujours assise sur le sol en face d’un banquier en colère et d’une employée arborant son stoïcisme habituel. Il était évidemment qu’elle avait attiré leur attention en ne se réveillant pas à temps et en faisant sûrement du bruit pendant qu’elle dormait. Pour elle qui ne voulait pas faire de vague, on pouvait dire que c’était raté. Néanmoins, une question demeurait dans l’esprit de la jeune femme : comment étaient-ils rentrés dans la salle de bain ? Elle était pourtant sûre d’avoir verrouillé la porte derrière elle. Après une brève observation, elle remarqua la petite clé qui se trouvait dans la serrure. Elle en déduisit que Morgan avait dû faire appel à cette femme à l’expression stoïque afin de l’ouvrir.
De son côté, Simon voulait exprimer tout son ressentiment envers cette femme qui avait osé le laisser seul dans le lit, mais il se retint de le faire à cause de la présence de la subordonnée de Michel. Il n’y avait pas à dire, Natacha avait le don de le mettre sur les nerfs. Le banquier finit par sortir de la salle de bain, laissant l’autre femme s’occuper de celle qu’il considérait comme étant une « négresse ingrate ».
– Pouvez-vous vous redresser par vous-même, mademoiselle Barnes ? questionna l’employée du manoir Lancaster au moment où Simon quitta la pièce.
– Oui, je le peux.
Alors qu’elle se redressait, Natacha lui demanda si c’était elle qui l’avait frappée au visage. Depuis son réveil forcé, la jeune femme éprouvait une désagréable sensation de douleur au niveau de sa joue droite. Pour elle, cela ne pouvait être que le résultat d’un coup qu’elle avait dû recevoir pendant qu’elle était inconsciente.
– L’état dans lequel vous vous trouviez nécessitait une intervention appropriée.
– C’est une façon détournée de dire que c’est vous, n’est-ce pas ?
Natacha trouva cette femme quelque peu culottée et se demanda même si elle ne l’avait pas giflée parce qu’elle l’avait vraiment voulu. Elle aurait pu la réveiller de diverses façons, comme en lui versant de l’eau sur le visage par exemple, mais elle avait choisi cette méthode pour le moins barbare. Quoi qu’il en soit, c’était toujours mieux qu’elle soit celle qui l’ait réveillée. Si ça avait été Simon Morgan, elle aurait sans aucun doute passé un sale quart d’heure.
– Vous devez vous préparer…
– Pour quoi encore ? rétorqua subitement Natacha en interrompant son interlocutrice.
– Vous et les autres convives êtes conviés à prendre le petit-déjeuner avec nos invités d’honneur.
Mademoiselle Barnes était fatiguée de toute cette histoire et toutes ces procédures, et souhaitait uniquement rentrer chez elle. Elle voulait retrouver un semblant de vie normale dans son domicile avec son homme. Malheureusement, n’ayant aucune idée de quand elle serait autorisée à quitter cet endroit, elle n’avait d’autre choix que se conformer à leur système.
L’employée du manoir Lancaster sortit de la salle de bain et revint quelques instants plus tard avec deux boîtes dont une était similaire à celle qui lui avait été offerte quand elle mit pied pour la première fois dans la chambre.
– Vous porterez cela lors de l’évènement.
Natacha savait déjà qu’à l’intérieur de l’une de ces boîtes se trouvait une robe et elle se disait même qu’elle avait le même niveau de vulgarité que celle qu’on l’avait obligée à porter. Cependant, elle n’avait aucune idée de ce qui était à l’intérieur de la seconde qui avait de plus petites dimensions. Quelle fut alors sa surprise de découvrir qu’elle était très loin du compte pour la première boîte. À vrai dire, le vêtement que cette femme lui présenta était magnifique, une très belle robe blanche faite en satin. Si elle n’avait pas subi toutes ces immondices au cours de la semaine, notamment durant les dernières heures, mademoiselle Barnes n’aurait eu que de bonnes impressions pour cet objet.
En ce qui concernait la deuxième boîte, Natacha fut tout aussi surprise de découvrir une magnifique paire de chaussures à talon. Vu la qualité de l’objet, ce n’était pas le genre d’article qu’elle pouvait facilement se procurer dans les magasins avec son salaire. Cependant, tout ceci était trop beau pour être vrai et elle considérait tous ces présents comme une tentative infructueuse de leur part pour l’amadouer. Malheureusement pour eux, elle ne comptait pas se laisser faire. Elle ne comptait pas se laisser emporter par ce monde d’argent et de luxe. Mais surtout, elle ne comptait pas abandonner ses principes en faveur d’une vie factice.
La femme déposa la boîte en carton avec la robe dedans sur le lavabo avant d’aller se placer devant la porte telle la soldate impassible qu’elle était. Natacha prit alors quelques instants pour prendre sa décision qui n’en était pas vraiment une et fonça sous la douche.
08h27
Pendant que Natacha était sur le point de prendre sa douche, Michael sortait tout juste de la sienne. Et alors qu’il avait encore le corps complètement mouillé, il entendit son téléphone sonner dans la chambre. Sans prendre le temps de s’essuyer, le jeune homme fonça dans l’autre pièce, pensant qu’il s’agissait de Natacha. Malheureusement pour lui, l’appel qu’il recevait ne provenait pas d’elle, mais de son meilleur ami, Stanley. Il était alors tenté de laisser le téléphone sonner et de ne pas décrocher, mais connaissant Stan, celui-ci l’appellerait encore et encore jusqu’à ce qu’il prenne l’appel.
– Yo ! Quoi de neuf ? rétorqua Michael.
– Mec ! Mec ! T’aurais vraiment dû venir avec nous hier. Tu sais vraiment pas c’que t’as raté.
– On dirait que quelqu’un a passé une bonne soirée.
– Bonne soirée ! Mec, c’était la plus belle soirée de toute ma vie. Ce que ces meufs m’ont fait hier, merde ! J’suis habitué à sortir avec des meufs chaudes, mais ces deux-là sont littéralement l’incarnation de la folie. Même la p’tite Sally qui n’avait d’yeux que pour toi hier…
– Je ne pense pas que cela ait été le cas.
– Mec, arrête. Hier, tout le monde voyait clairement que Sally en pinçait pour toi. Je suis sûr que si on demande à Patrick, il te dira la même chose.
– Bref, continue ton histoire.
– OK ! OK !…
Stanley continua donc son histoire et lui raconta ce que les filles et lui avaient fait après leur sortie du bar. Le récit qui avait commencé de façon simple prit alors une tournure si inattendue, extraordinaire, et limite dégoûtante que Michael fut à la fois très perturbé, mais aussi légèrement excité.
– Tu déconnes ! Sally t’a vraiment fait ça ?!
– Ouais, mec. Moi-même, j’arrivais pas à le croire. Si ça avait été Cameron qui avait fait ça, j’aurais dit OK…
– Elle a une tête à faire des choses pareilles.
– Justement. Voilà pourquoi j’ai été agréablement surpris quand elle s’est occupée de moi de cette façon. Mec, t’aurais vraiment dû être là. C’était…c’était trop dingue.
– J’suis content que cela t’ait plu, mais tu sais que je ne fais plus ce genre de choses. J’me marie bientôt, tu t’en souviens ?
Stan lui répondit qu’il s’en souvenait parfaitement et que c’était également la raison pour laquelle il se montrait aussi insistant vis-à-vis de ce genre d’activités.
– Mike, tu dois profiter de la vie avant qu’il soit trop tard. Sors, bois, vois des filles, parce qu’une fois que Natacha t’aura passé la bague au doigt, tu pourras dire adieu aux bons plaisirs de la vie.
– Si tu le dis.
Alors que la bonne humeur régnait entre les deux hommes, celle-ci fut immédiatement remplacée par une atmosphère morose lorsque Stanley demanda à Michael s’il avait eu des nouvelles de Natacha depuis la veille.
– Non. Je n’ai toujours rien reçu. Je pensais même que c’était elle qui appelait avant de me rendre compte que l’appel provenait de toi. Mais bon, on fait avec. Lorsque je me suis réveillé, j’ai immédiatement contacté Enola pour savoir si elle avait eu des nouvelles d’elle, mais elle aussi est dans le noir total. C’est comme si Natacha avait disparu de la vie de tout le monde, dit-il en prenant place sur son lit.
– Cette histoire commence à devenir bizarre. Je crois pas qu’il y ait eu une seule fois où vous avez fait autant de temps sans vous parler.
– J’sais pas quoi te dire, Stan. J’sais même plus quoi faire. Même après l’agression d’hier, je ne faisais que penser à cette histoire. Et si…
– Attends ! Quelle agression ? questionna Hopkins en interrompant brusquement son meilleur ami.
– Ah ! C’est vrai que j’ai oublié de te raconter ma petite mésaventure d’hier. Pour faire simple…
Michael lui raconta alors ce qui s’était passé après qu’il se soit séparé de Stanley et des filles, de sa rencontre avec les deux brigands à sa sortie de l’hôpital. Et comme on pouvait s’y attendre, Hopkins ne fut pas très ravi d’apprendre ce qui était arrivé à son meilleur ami, voyant même que ce dernier lui donne leur description afin qu’il puisse leur régler leur compte.
– Que tu comptes faire quoi avec, Stan ? Leur faire un procès ?
– Non, mais j’ai quelques contacts dans la police. J’suis sûr de pouvoir leur faire vivre un véritable enfer. Ils ne peuvent pas s’en sortir aussi facilement après avoir levé la main sur mon pote. Ils doivent payer.
– J’ai laissé cette histoire derrière moi. J’ai plus important en tête en ce moment.
Le jeune homme était quelque peu frustré par la réponse que lui donna Michael. Cependant, il comprenait la situation dans laquelle il se trouvait ; avec sa fiancée qui ne donnait plus signe de vie ; et accepta de passer à autre chose.
– Alors, c’est quoi le plan pour retrouver Natacha ?
– Je sais pas. Je sais vraiment pas, Stan. La seule chose que je puisse faire en ce moment.
Stanley resta silencieux devant les propos de Michael. Il était vrai que la situation actuelle ne laissait place à aucune action possible. Il avait fait tout ce qui était humainement possible de faire et n’avait en effet nul autre choix que d’attendre que sa fiancée se manifeste elle-même. Néanmoins, il voulait faire quelque chose pour son meilleur ami, ne supportant pas de le voir dans cet état. Mais que pouvait-il bien faire ? Ce n’était pas comme s’il pouvait réitérer les activités qu’ils avaient eues la veille. Non seulement cela ne serait pas correct vis-à-vis de lui, mais cela ne serait qu’une distraction au lieu d’être une solution à son problème. À cause de cela, Hopkins commença à avoir une très mauvaise opinion de Natacha qu’il jugeait responsable de ce que traversait son meilleur ami.
– Après les gens me demandent pourquoi je n’ai pas envie de me caser, pensa-t-il à cet instant.
Stanley essaya de remonter le moral de son meilleur ami en réitérant ses propos, lui disant alors qu’il n’avait pas à s’inquiéter et que Natacha le contacterait sûrement durant la journée.
– J’te parie un pack entier de bières qu’elle doit fournir un effort monstre pour ne pas te joindre. Après toutes les années que vous avez passées ensemble, ça doit être très difficile pour elle de résister. Ce n’est qu’une question de temps avant que son ego disparaisse et que t’entendes sa voix au téléphone.
– J’espère vraiment que t’as raison, Stan.
– Crois-moi, mec. Elle va le faire.
Après ce petit discours de remise à pied, Stan s’excusa auprès de son ami, estimant que celui-ci avait besoin de rester seul, et mit fin à leur conversation. Alors qu’il venait de déposer son téléphone sur le lit, Michael se rendit compte que ce dernier était complètement trempé, mais aussi qu’il était sorti de la salle de bain sans prendre le temps d’essuyer son corps. Cela lui rappela la fois où il avait découvert sa fiancée dans leur couche et il se demanda pourquoi elle avait fait ça. Pourquoi lui avait-elle caché ce par quoi elle traversait alors qu’il était supposé être là pour elle ? N’avait-elle pas suffisamment confiance en lui ?
—–*—–
Prendre sa douche tandis qu’une personne autre que Michael l’observait était vraiment une situation très désagréable pour Natacha. Cependant, il était impossible pour elle de faire autrement. Ce n’était pas comme si elle pouvait demander à cette femme de sortir de la salle de bain. Elle ne l’écouterait certainement pas, d’autant plus que sa mission était de garder un œil sur elle. Mademoiselle Barnes devait donc prendre sur elle et essayer d’ignorer la présence de cette autre personne, ce qui s’avéra être une tache plutôt difficile.
De temps en temps, elle regardait l’employée du manoir Lancaster du coin de l’oeil, pensant que cette dernière l’épiait discrètement. Néanmoins, chaque fois que Natacha le faisait, elle remarqua que celle-ci ne prêtait absolument pas attention à elle, ce qui n’était pas normal au vu de sa mission. Mademoiselle Barnes commença à se demander si le problème ne provenait pas d’elle-même. Pourquoi faisait-elle une sorte de fixation sur ça ? Ce n’était pas comme si cette femme allait l’agresser dans cette salle de bain. Elle ne comptait tout de même pas le faire, n’est-ce pas ?
Au moment où Natacha se posa cette question anodine en apparence, elle se souvint que c’était cette femme qui l’avait brutalement sortie de son cauchemar. Elle en était certaine, elle devait avoir une sorte de rancune envers elle, sinon comment expliquer son geste ? Et comment expliquer la force avec laquelle elle l’avait giflée ? Peu importe l’angle sous lequel Barnes analysait les choses, cette employée n’aurait pas dû agir de la sorte, d’autant plus que son acte allait forcément laisser une marque sur son visage. Comment allait-elle expliquer cela à Michael ? Une fois de plus, elle serait obligée de lui mentir en impliquant une fois de plus sa pauvre mère.
Tandis que Natacha s’excusait auprès de sa mère pour ce qu’elle s’apprêtait à faire, l’employée du manoir Lancaster s’adressa brusquement à elle en lui disant que c’était bientôt l’heure. À ce moment, mademoiselle Barnes se rendit compte que cela faisait plusieurs dizaines de minutes qu’elle nettoyait son corps des impuretés que le banquier avait laissées. La jeune femme sortit de la douche et enfila à contrecoeur ses nouveaux vêtements quelques minutes plus tard. En regardant son reflet dans le miroir de la salle de bain, mademoiselle Barnes ne put s’empêcher d’admettre qu’elle était très belle dans son nouvel ensemble. C’était juste regrettable qu’elle l’ait obtenu dans de telles circonstances.
Les deux femmes sortirent de la salle de bain et quittèrent ensuite la chambre dans laquelle Simon était assis sur une chaise avec un regard méprisant envers Natacha avant de prendre la direction de la salle de bal. Lorsque mademoiselle Barnes arriva en compagnie de son garde du corps, de nombreuses personnes se trouvaient déjà à l’intérieur. Elle eut donc l’occasion de revoir de nombreux visages dont celui de la jeune femme qui l’avait abordée la première fois qu’elle était rentrée dans cette pièce. Bien évidemment, Natacha ne se souvenait pas de son nom et elle ne comptait pas aller le lui demander. D’ailleurs, en voyant que la plupart des autres participants de cet horrible évènement discutaient entre eux comme si tout ceci n’était pas absurde et moralement répréhensible, la jeune femme décida de rester seule dans son coin et d’attendre que tout ceci prenne fin.
Malheureusement pour Natacha, le monde semblait ne pas vouloir la laisser en paix. Lorsque cette dernière prit place à l’une des tables non occupées, un jeune homme s’approcha d’elle quelques instants plus tard et essaya d’entamer la conversation avec elle en lui demandant comment elle se portait. C’était la pire question qu’une personne pouvait lui demander à ce moment précis, ce qui donna encore moins envie à Barnes de répondre.
– Ne trouves-tu pas ça fantastique ? Grâce aux personnes qui organisent cet évènement, tout le monde ici présent pourra réaliser son rêve et avoir une vie meilleure. Au fait, c’est quoi le tien ?… Pour moi, c’est de faire décoller ma carrière d’acteur de cinéma. Bientôt je serai à l’affiche des plus grands films et tout le monde connaîtra mon nom. … T’es pas vraiment du genre bavard, on dirait.
En regardant le visage de Natacha, le jeune homme s’aperçut que tout ce qu’il lui avait dit ne l’intéressait pas. Loin de là, elle semblait même ne pas prêter attention à sa personne, ce qui eut pour conséquence de le frustrer et de lui faire perdre tout intérêt envers elle. Voyant qu’il ne pourrait tirer aucune réaction de cette femme, il se leva et partit voir ailleurs, mais pas sans lui lancer un dernier regard méprisant. Tandis qu’il s’éloignait d’elle, ses paroles résonnèrent de nouveau dans l’esprit de mademoiselle Barnes qui n’arrivait pas à croire que ces gens vendaient leur corps pour leurs rêves, mais à quel prix ? N’avaient-ils pas un semblant de dignité ? Ne voyaient-ils pas que ces actions ne pouvaient qu’avoir des conséquences néfastes sur leur vie personnelle ? Quoi qu’il en soit, ces gens n’étaient clairement pas le genre de personnes qu’elle aurait pu ou aurait voulu fréquenter.
Le jeune homme qui s’éloignait de Natacha ne fut pas le seul dans la salle à avoir une très mauvaise opinion d’elle. En effet, Olivia faisait également partie du lot de personnes qui trouvaient son comportement très désagréable. Price détestait non seulement la manière dont elle attirait l’attention vers elle, mais également cette image de sainte ni touche qu’elle affichait. Tout le monde dans cette salle était là pour quelque chose et personne ne s’en cachait, personne sauf elle, ce qui l’énervait davantage et semblait tellement faux. Elle se dit toutefois qu’après cette journée, elle ne reverrait plus jamais cette femme et c’était pour le mieux.
Quelques minutes plus tard, plusieurs employés du manoir entrèrent dans la salle de bal apportant avec eux des nombreux chariots. Étant déjà familiarisés avec le protocole, tous les invités prirent place à table, et ce sans que les subordonnés d’Ankou aient à prononcer le moindre mot. Un copieux petit-déjeuner fut ensuite servi à tout le monde y compris Olivia Price qui avait cette fois-ci décidé de ne pas s’asseoir à la même table que Natacha. De son côté, malgré le fait que ce qu’elle avait dans son assiette semblait très délicieux, mademoiselle Barnes n’avait pas d’appétit. Et pour cause, tout ce qu’elle avait subit durant les 24 dernières heures avait clairement laissé des marques sur sa psyché ainsi que sur son physique, forçant ainsi son corps à ignorer certains besoins naturels.
– Vous devez manger, mademoiselle Barnes, rétorqua l’employé se trouvant à côté d’elle.
D’autres personnes assises à côté de Natacha l’invitèrent également à manger, prétextant que la nourriture était excellente. Malgré les diverses incitations, la jeune femme n’avait toujours pas envie de toucher à son plat, et ce même s’il s’agissait du petit-déjeuner le plus copieux au monde. Elle ne voulait tout simplement pas manger et rien de ce qu’ils pourraient lui dire ne changerait cela.
A suivre !!!